> Pour que vive la pluralité… mais ne meure pas l’unité !

9092011

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laurentaubryduflot.jpgDans le dense calendrier de la politique, les fins d’été riment bien souvent avec l’effervescence des aubes de campagnes électorales. L’élection présidentielle de 2012 est désormais droit devant, le scrutin sénatorial, si tant est qu’il ait un enjeu plus important cette année, ne saurait cacher la vue aux prétentions bien compréhensibles, soyons honnêtes, tant qu’elles ne ruinent en rien l’échange et la proposition. Les petites phrases et tractations relayées par les journalistes depuis Clermont-Ferrand, pour les écologistes, et bien entendu La Rochelle pour les socialistes, sont l’occasion de relancer une machine médiatique qui cette année n’a eu le temps de s’essouffler, actualité internationale oblige. Mais en Limousin aussi, la rentrée politique a sonné, et il n’est pas seulement question d’alliances, de préparation de scrutin primaire ou d’expatriation vers des cieux plus propices à unr carrière électorale battant de l’aile (je reparlerai de M. Marsaud ainsi nommé plus tard), dans une région où la gauche séduit davantage. La gauche. Les gauches. Confusion autour d’un enjeu vital. Retour en arrière.

Ceux qui étaient présents (j’y étais) au débat sur l’avenir de la gauche organisé par l’ADS (Alternative Démocratie Socialisme) pour son 20e anniversaire, au sein-même de l’Hôtel de région à Limoges, le 18 octobre 2008, s’en souviennent certainement. Au lieu de tout hommage au petit parti fondé dans les années 1980 par Marcel Rigout, l’auditoire avait vite cru que le mot d’ordre du jour était finalement devenu « faisons la fête au PS », qui, absent pour de malheureuses raisons d’agenda à la table, n’avait pu défendre ses positions et ses stratégies contre les acerbes réquisitoires lancés par certains intervenants. Ce jour-là, à l’hôtel de région, on avait cru se retrouver au théâtre, et l’expérience réussie de l’allemande alternative Die Linke* s’en était trouvée rabaissée par les ambitions personnelles qui sont loin d’être l’apanage des grands partis. Ces mêmes personnes avaient peut-être perçu en l’endroit la possibilité de se payer le luxe de critiquer la « gauche molle », cette insidieuse libérale. Et par la même occasion, de se tromper d’adversaire.

Car cette majorité régionale efficace, est certes emmenée par les socialistes, qui ont pu çà et là faire peur par quelque intention de se marier à un centre droitisant, mais aussi par des sensibilités, telles l’ADS elle-même, qui a pensé aux dernières élections cantonales que rallier les composantes de Limousin Terre de gauche serait préférable que de pérenniser l’alliance avec le PS avec qui elle participe pourtant à de nombreuses majorités dans les collectivités. Complexe et malheureux résultat dont la contradiction s’est déjà observée pour les camarades du PCF, qui siègent aux côtés des socialistes à la mairie de Limoges. Refermons-là ce sujet ô combien complexe (abscons ?).

Loin de moi l’idée de récuser toute utilité des travaux et position du groupe Limousin Terre de gauche. Sa présence inédite au sein du Conseil, certes d’origine bien malheureuse, ne trouve pas sa raison d’être dans des velléités personnelles. Elle aura au moins permis d’apporter une évidente pluralité dans les débats de l’assemblée régionale, et représente rappelons 19 % de l’électorat, ce qui n’est pas rien. Toutefois, les tergiversations autour de sujets aussi capitaux que l’arrivée de la grande vitesse en Limousin, ne sont pas forcément du goût de tout le monde, sachant que ledit sujet est la principale perspective de désenclavement de notre région. Mais au-delà des aspérités du débat local à gauche (ne vaut-il pas mieux que le vide du débat apporté par l’opposition, la « vraie », on ose encore le croire, celle de droite ?), choisissons plutôt de rendre compte de façon neutre, si ce n’est objective.

audouinmlanchon.jpgLe groupe Limousin Terre de gauche**, puisque c’est bien de lui dont je veux parler, a depuis 18 mois maintenant su imprimer une marque. La révélation politique régionale de l’année 2010 s’il en est, que l’on ne saurait (pourrait ?) limiter à ce que d’aucuns nommaient brutal mais contrariant coup d’éclat, a imposé sa voix sur les débats régionaux, parfois de façon tonitruante. Cela tant est si bien que le microcosme politique limousin, telle l’expérience de laboratoire concluante d’une émancipation de celle qui s’est auto-proclamée de façon un peu réductrice « gauche de la gauche », a su attirer les regards des Etats-majors de la gauche radicale nationale. Là-dessus, les invités de l’ADS en 2008 avaient peut-être fait preuve de prémonition. Là-dessus seulement ? Cette marque, parfois contestée et/ou contestable au moins dans sa forme d’expression, a quoi qu’il en soit affirmé plus que jamais une ligne engagée et assumée, au sein d’une majorité socialiste qui devra bien un jour ou l’autre être confrontée à un renouvellement générationnel, sans doute un de ses plus grands enjeux. Cela est clair.

Mais une marque qui, au-delà de tout jugement de valeur, a aussi apporté beaucoup de tension au coeur des débats publics et des séances du Conseil régional, et fait de la Région Limousin sans doute une des rares où les attentions des analystes se sont cristallisées autour d’un affrontement entre deux groupes dont des composantes sont encore alliées dans nombre de majorités de gauche à Limoges ou ailleurs en Haute-Vienne, je l’ai déjà évoqué. La contradiction, toujours, ou du moins, une certaine complexité dans la compréhension des enjeux et des perspectives de travail en commun. Le groupe Limousin Terre de gauche est bien officiellement dans l’opposition régionale. Difficulté. Ce n’est pas dans ce cas faire preuve de mauvaise foi que de dire que tout cela ne doit pas clarifier les réflexions de certains électeurs de gauche, et plus encore peut-être les propres réflexions des élus eux-mêmes, à l’aube d’échéances majeures : principalement législative et territoriale, mais aussi présidentielle.

Car n’est-ce pas là notre crainte ? Il serait bien dommageable, et le mot est faible, que la vraie gauche molle devienne celle qui rechignera à s’engager derrière le candidat de gauche le mieux placé au soir du 22 avril 2012. L’enjeu de la prochaine élection présidentielle est plus que capital, sans doute autant qu’en 1981. Si déception il doit y avoir, faisons en sorte qu’elle continue de venir de la droite. Et que l’atmosphère du 18 octobre 2008 ne revienne pas polluer les espoirs de celui qu’on nomme « peuple de gauche », mais qui selon moi est aussi un peuple de l’espoir.

« Quand la gauche court après sa droite, elle perd », disait Olivier Besancenot au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy, en 2007. Je ne voudrais pas que l’on m’accuse d’être un représentant de la gauche qui fuit sa gauche. Espérons (j’y crois résolument) que le PS persiste à défendre comme il le fait les intérêts de tous et de chacun en accord avec les valeurs de progrès et d’humanisme. Espérons (et faisons en sorte, par pitié), que la gauche du PS ne s’égare pas à, non pas courir après sa gauche, mais courir toute seule, sous prétexte que celle qui n’incarne pas moins qu’elle (je n’ai même pas dit davantage !) l’alternative au véritable ennemi qu’est la droite dure et réactionnaire, c’est-à-dire la gauche socialiste et ses alliés proches, ne serait pas digne d’une alternative salutaire pour cette France exsangue. Une alternative où égalité et harmonie ont été bien mises à mal par la Droite, celle des Sarkozy et Fillon, depuis presque dix ans.

*Du nom du parti de gauche alternatif au SPD qui a réalisé de bons scores récemment (76 députés sur 621 au Bundestag).
**Les élus du groupe au Conseil régional organisent demain leur première université d’été à Nedde (87). Commune natale de Marie-Françoise Pérol-Dumont. Il n’est pas bon de voir les symboles partout, mais tout de même ! ;)

Photos : Pierre Laurent (PCF), Martine Aubry (PS), Cécile Duflot (EELV), réunis au soir du 1er tour des élections cantonales de mars 2011. Jean-Luc Mélenchon a décliné l’invitation, sous prétexte que le NPA n’y a pas été invité. Mais pour y être invité, n’aurait-il pas du davantage faire savoir quel était son adversaire n°1 ? (c) Christophe Petit-Tesson, MaxPPP / Paris Match | Rencontre entre Christian Audouin, chef de file du groupe Limousin Terre de gauche  au Conseil régional, et de Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche, en 2010.




> Régionales Limousin : l’UMP volée d’un siège ?

30032010

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pvrgionalessthilairelesplaces.pngLe petit évènement que constitue l’inversion du total des voix obtenu par Christian Audouin et Raymond Archer sur la commune de Saint-Hilaire-les-Places, va-t-il confirmer l’impression que bon nombre de limousins ont. A savoir que cette élection a été de loin une des plus animées et surprenantes de ces dernières années dans la région ? Quoi qu’il en soit, si le Conseil d’Etat valide cette modification, la liste UMP prendra un siège à la majorité, et propulsera de facto Guillaume Guérin à l’assemblée régionale, tout cela pour 50 petites voix échangées.

Si Raymond Archer se réjouit déjà de cette nouvelle inattendue qui viendrait redresser un bilan peu glorieux pour la droite locale (10 conseillers, soit 2 de moins qu’en 2004), c’est à gauche qu’on rit moins. Tout d’abord parce qu’il n’est jamais agréable de voir une victoire légèrement ternie par une erreur de chiffres, mais surtout parce que l’alliance Europe Ecologie-PS, faite sans encombres entre les deux tours alors que la fusion avec le Front de gauche avait été impossible, pourrait souffrir de la nouvelle.

En effet, le nouvel élu UMP prendrait la place d’un élu de la majorité, en toute logique le dernier élu. A savoir Dominique Normand, élue des Verts. Si les socialistes, par la voix de Gérard Vandenbroucke, estiment légitime que ce soit l’élue écologiste qui cède sa place, Ghislaine Jeannot-Pagès brandit la teneur de l’accord entre sa liste et celle de Jean-Paul Denanot. Soit 4 places éligibles dans la future assemblée. Et pas 3.

Espérons en tout cas que ces discussions aboutiront vite et surtout sans encombres. Les citoyens limousins attendant certainement que leurs élus s’attellent aux nombreux travaux qui les attendent.




> Bilan des élections régionales en Limousin

27032010

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Pour clore cette période riche en enseignements politiques, je vous propose de dresser un bilan en 7 points.

1 – Le PS conforté première force politique régionale… au détriment de ses alliés.

pslimousin.pngAvec 21 sièges, contre 19 en 2004, le PS est bien le grand vainqueur de cette élection, symbolisée qui plus est par ses 7 vice-présidences. 21 sièges qui le placent très nettement première force limousine, loin devant l’UMP et ses 10 sièges (en vérité 6 précisément pour l’UMP, les 4 autres étant partagés entre radicaux et divers droite). Cependant, les tractations d’entre-deux-tours ont peut-être laissé quelques traces dans les relations entre les différentes sensibilités de la liste Denanot. L’ADS perd en effet un siège, et le MRC, qui avait passé un accord écrit avec les socialistes, s’était vu placé en 10e position sur la liste corrézienne. Les représentants respectifs des deux partis avaient dès le début de semaine fait part de leur légère frustration. Bernard Beaubreuil (ADS) remarquant que « le PS est gagnant », et Patrick Trannoy (MRC) demande à ce que ce genre de résultat ne « devienne pas une habitude ».

2 – Le déclin du PCF.

pcf.jpgIl ne faut pas se voiler la face. La réussite de la liste Terre de gauche, si elle apporte indubitablement une diversité à la gauche, a précipité le déclin d’un PCF toujours davantage concurrencé par les socialistes. Avec 3 élus, soit 3 de moins qu’en 2004, les communistes se voient enserrés entre l’extrême-gauche, qui est la première gagnante de la « troisème voie » imposée par l’échec des négociations entre la liste de Jean-Paul Denanot et celle de Christian Audouin après le premier tour, et le PS lui-même. Ce déclin pourrait néanmoins se voir relativisé par la forte présence d’élus communistes dans la plupart des collectivités limousines… où l’alliance avec le PS s’est faite dès le départ. De plus, avec le refus des vice-présidences, le communisme limousin s’est privé d’une tribune qu’il possédait depuis la création de l’assemblée exécutive.

3 – L’émergence d’une nouvelle gauche.

tdg1.pngMais la liste Terre de gauche a déabord attiré l’attention par son originalité et son maintien au second tour, dont la nouvelle a été présentée comme une expérience dont les effets pourraient servir à l’échelon national, pour 2012. Cette liste réunissant NPA, Parti de gauche, Alternatifs et donc communistes a fait l’évènement et a attiré les médias nationaux sur le Limousin, bien plus qu’à leur habitude. Avec leur entrée au Conseil régional, le NPA et le Front de gauche sont une illustration de cette réelle diversification de l’ »offre » politique dans cette terre résolument de gauche qu’est le Limousin, phénomène préfiguré dès les municipales en 2008. Le moment est maintenant venu pour les élus de ne pas décevoir leurs électeurs. Cela induit nécessairement la tenue d’une ligne indépendante de la majorité socialiste.

4 – Les écologistes profitent de la dynamique nationale… et de leur accord politique.

gjp.pngAvec un élu de plus, les écologistes sortent eux-aussi vainqueurs de cette élection. Une réussite qu’ils doivent aussi à leur fusion avec la liste PS. Il va maintenant falloir concentrer les efforts sur l’élaboration d’un consensus, ou au pire une prise de décision la plus commune possible autour des sujets qui fâchent. On pense évidemment au projet LGV. Quoi qu’il en soit, Europe Ecologie a réalisé la bonne opération de ce scrutin, avec 2 vice-présidences, comme le stipulait l’accord d’entre-deux-tours.

5 – La disparition du centre.

jjb.pngAutre évènement de cette élection régionale : la disparition de l’hémicycle régional d’élus centristes. La déroute du MoDem a empêché la réélection de Jean-Jacques Bélézy et Jean-Claude Deschamps, élus en 2004avec les voix de droite sur la liste d’union UDF-UMP. La stratégie de François Bayrou n’a pas payé, loin de là. La chute du MoDem sert les élus de la liste Terre de gauche, qui s’étaient montré extrêmement critiques quant à un possible rapprochement des élus orange avec les socialistes. Les résultats leur ont donné raison, prouvant que le Limousin n’était pas une région centriste.

6 – A droite, mauvais scrutin pour tous… ou presque.

auclair.pngEn perdant plus de 5 points par rapport à 2004, époque à laquelle l’UMP était pourtant associée à l’UDF, la droite limousine signe une réelle contre-performance. En témoigne encore mieux les scores de Raymond Archer en Haute-Vienne, qui a totalement désavoué la liste du conseiller général de Limoges-Emailleurs. La campagne n’a pas porté ses fruits, sans doute desservie par le contexte national, mais peut-être aussi par le manque de consensus autour du leader régional. Alain Marsaud ne dira pas le contraire. Seule consolation, le bon score de Jean Auclair en Creuse, qui limite réellement les dégâts, obtenant le meilleur résultat de la droite dans son département, avec 38 % au 2nd tour. La candidature du député controversé à la présidence de région préfigure peut-être ses ambitions au sein du parti en région.

7 – La mort de la « Chiraquie » s’accélère.

Si la Creuse est devenue le département le plus à droite du Limousin, c’est logiquement au détriment de la Corrèze. L’élection confirme la lente mais certaine déprise de l’influence chiraquienne sur le département, entamée à la présidentielle de 2007 et confirmée aux municipales et aux sénatoriales. L’UMP en effet ne réalise que 35 % au second tour, contre 43 % il y a 6 ans. Plus encore, elle perd un élu, n’en possédant plus que 4, alors que la fusion UDF-UMP avait en 2004 conduit à l’élection de 5 conseillers unis, avant la création du MoDem auquel Jean-Claude Deschamps s’était rallié.

En bref.

L’assemblée régionale, avec trois grands groupes politiques en présence, est marquée par une « tripolarisation » inédite en France, pays où l’on assiste habituellement à une configuration globalement faite de PS-UMP-FN voire PS-UMP-Centre. Christian Audouin a sans doute convaincu tous ceux qui pensaient que l’on se retrouverait face à une bipolarisation réelle : « nous sommes autonomes, libres, mais très responsables à l’égard des intérêts de la gauche en Limousin [...] pour faire reculer la droite [...] une participation responsable, offensive mais libre ».

Par ailleurs, je tenais à vous remercier de votre fidélité, en particulier pendant cette intense période électorale, puisque vous avez été près de 4 500 à venir sur le blog depuis le début du mois de mars, soit une moyenne de 160 visites par jour. Je vous remercie de cet encouragement.




> Denanot comme prévu

26032010

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crinstallation2010.pngJean-Paul Denanot a été reconduit officiellement président du Conseil régional du Limousin pour 4, voire 5 ans, selon les modalités de la réforme des collectivités concoctée par le gouvernement, fermement réprouvée par les exécutifs socialistes. Quoi qu’il en soit, le président sortant-entrant a réaffirmé sa volonté de continuer la politique de la région dans le sens entamé il y a 6 ans, et d’impulser au plus vite les promesses de son programme, même si le contexte politique se trouve changé par l’éclatement de la gauche en deux blocs, qui se veulent distincts (ainsi Christian Audouin avait symboliquement présenté sa candidature à la présidence ce matin), mais sans doute sans se tourner le dos.

Pour cette mandature, on ne devrait compter que 10 vice-présidences, contre 12 précédemment. Et dans la dynamique de renouvellement qui a caractérisé l’élection (avec 25 nouveaux conseillers sur 43), 7 des 10 vice-présidents le sont pour la première fois. Si les charges précises ne sont pas encore définies, seuls Gérard Vandenbroucke, Jean-Bernard Damiens et Claude Trémouille retrouvent un poste de vice-président.

Les 10 nouveaux vice-présidents sont :

  • Gérard Vandenbroucke (PS)
  • Patricia Bordas (PS)
  • Armelle Martin (PS)
  • Catherine Beaubatie (PS)
  • Ghislaine Jeannot-Pagès (Verts)
  • Stéphane Cambou (PS)
  • Jean-Bernard Damiens (Verts)
  • Jacqueline Lhomme-Léoment (ADS)
  • Claude Trémouille (PS)
  • Gilles Pallier (PS)

La commission permanente, regroupant 31 membres, qui représente fidèlement les tendances politiques du conseil, est composée :

  • Nathalie Delcouderc-Juillard (PS)
  • Jean-Marie Rougier (PS)
  • Sylvie Aucouturier-Vaugelade (PS)
  • Gérard Audouze (PS)
  • Andréa Soyer (PS)
  • Alain Lagarde (PS)
  • Catherine L’Official (PS)
  • Marc Horvat (SE)
  • Christèle Coursat (PS)
  • Raymond Archer (UMP)
  • Michelle Suchaud (UMP)
  • Francis Comby (UMP)
  • Marie-Claude Lainez (PR)
  • Jean Auclair (UMP)
  • Nathalie Villeneuve-Delage (UMP)
  • Jean-Pierre Tronche (UMP)
  • Christian Audouin (PCF)
  • Laurence Pache (PG)
  • Stéphane Lajaumont (NPA)
  • Pascale Rome (PCF)



> Composition du conseil régional 2010-2014

25032010

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Je vous propose de découvrir les visages et la composition complète de cette nouvelle assemblée régionale du Limousin, élue dimanche dernier. Notez bien que l’élection du président et de ses vice-présidents aura lieu vendredi matin (demain). Je vous proposerai donc demain soir l’organisation complète de cette nouvelle mandature.

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Cliquez pour agrandir !

Quelques chiffres :

  • la plus jeune élue : Andrea Soyer (PS), 36 ans
  • le plus âgé : Raymond Archer (UMP), 67 ans
  • 18 sortants réélus
  • 21 hommes, 22 femmes (23 hommes, 20 femmes auparavant)

 




> Pari gagné pour Terre de gauche

22032010

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audouin.pngIl sera certainement impropre de parler de gauche plurielle pour définir la masse des élus de gauche au Conseil régional, même si ceux ci sont a priori susceptibles de se réunir (à défaut de s’allier) au sein d’une large majorité, selon les voeux même des socialistes se disant près à laisser au PCF une vice-présidence.

Mais avant toute décision sur l’organisation du futur exécutif, dont l’élection officielle du président aura lieu vendredi, il convient de revenir sur la performance de la liste inédite de Christian Audouin, qui a largement remporté son pari de prouver qu’elle est une force de gauche alternative et sur laquelle il faudra désormais compter. Avec plus de 19 %, (« score tout à fait remarquable » pour M. Audouin) soit 6 points de plus qu’au premier tour, et des scores notables en Haute-Vienne (21,47 %), amputant certainement la liste Denanot de la majorité absolue (49,24 %), ou bien encore dans certaines villes comme Le Palais-sur-Vienne (27 %), Bugeat (29,2 %), Rilhac-Rancon (26,8 %), Saint-Léonard (22,9 %), et plus encore sur le plateau de Millevaches (55 % à Toy-Viam, 48 % à Nedde, 45 % à Millevaches, 42 % à Tarnac, 39 % à Peyrelevade, 33 % à Eymoutiers, …), la liste Front de gauche-NPA a su rivaliser avec la liste socialiste avec laquelle la fusion de second tour s’était avérée impossible.

De 6 élus PCF, on passera pour la nouvelle mandature à 6 élus partagés entre PCF (3), NPA, fait inédit (2), et Parti de gauche (1 élue). Parmi eux, Stéphane Lajaumont, qui obtient son premier mandat politique.

Mais désormais se présente une nouvelle mission : aborder la mandature 2010-2014 dans un esprit apaisé, et de travailler au sein d’une majorité de gauche. De là à dire qu’il n’y aura pas de tensions…







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