
Dans quelques heures, la campagne officielle pour ce premier tour de l’élection présidentielle sera close. Avant cela, il convient de publier cette quatrième et dernière interview, et c’est Catherine Laporte, responsable départementale du Front national de la jeunesse (FNJ), qui en est l’intéressée. Elle exprime l’importance de la conviction et de la considération de l’intérêt « des [siens] », et estime que c’est à cette jeunesse « touchée » que revient la mission de « changer les choses ».
Nom : Catherine Laporte
Âge : 26 ans
Formation : Bac STT (Sciences et technologies du tertiaire). Équivalent actuel du bac STG (Sciences et technologies de gestion)
Occupation : Employée depuis 7 ans dans la restauration.
Engagement : Front national de la jeunesse (responsable départementale)
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« [Je veux défendre] cette jeunesse que le système méprise et rejette. »
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à vous engager dans un mouvement de jeunesse politique, et a fortiori, au FNJ ? Avez-vous des modèles politiques, des inspirations qui vous y ont poussé ?
J’ai souhaité m’engager dans un mouvement de jeunesse politique car c’est bien la jeunesse qui me paraît tout particulièrement touchée dans la société française. Mais je sais aussi que c’est elle qui peut changer les choses.
Le marché du travail en France, mis à mal par l’ultra-libéralisme européen, n’offre que peu d’espoir à une jeunesse qu’on tente de rassurer à coups de réformes sur le chômage plutôt que par des réformes offrant la garantie du droit au travail.
J’ai choisi le FNJ pour défendre cette jeunesse que le système méprise et rejette sous prétexte qu’elle ose parler d’immigration, identité et autres thèmes dits « épineux ». J’ai choisi le FNJ car mes positions personnelles rejoignent celles du FN et le franc-parler de Marine me prouve que sa politique n’est pas celle de l’autruche.
Ci-dessous: Tractage dominical. Militants FN et FNJ se retrouvant sur le marché de Panazol pour diffuser et expliquer les propositions de Marine Le Pen © FN 87
Qu’est-ce qui vous plaît dans l’engagement politique ?
Ce qui me plaît dans l’engagement politique, c’est défendre des positions mais surtout des convictions. De pouvoir apporter ma pierre à l’édifice et de faire opter pour la solution qui me semble être la bonne pour l’intérêt des miens, de mon peuple.
Avez-vous envisagé de poursuivre et amplifier cet engagement avec le temps (adhésion au parti « mère » si ce n’est pas déjà fait, engagement électoral, etc.) ?
Je ferai tout ce qui est possible de faire tout en composant avec les obligations qui sont les miennes (vie de famille, travail, ..) avec toujours le même objectif, l’intérêt collectif.
Comment votre engagement est-il perçu par votre entourage (famille, amis, proches) ?
Certains de mes proches ne partagent pas mes idées, cependant ils respectent cet engagement. D’autre trouvent cela courageux sans jamais aborder la question « politique ». Dans l’ensemble, mon engagement est bien perçu et même encouragé.
Le début de la campagne présidentielle a été globalement jugé tendu, voire agressif, ceci au détriment de l’expression des programmes. De manière générale, comment percevez-vous cette campagne électorale, tant sur la forme (atmosphère, échanges entre les candidats, …) que sur le fond (positionnements, propositions, …) ?
Sur la forme, je vois une campagne pathétique où agressivité, insultes et caricatures alimentent le quotidien au détriment de ce qu’attendent les Français, un débat. L’absence de débat fait que les Français se sentent profondément méprisés.
Sur le fond, il y a une vraie alternative. Le choix entre continuer avec l’ultra-libéralisme de cette Union Européenne (FDG – EELV – PS – MODEM – UMP), ou le choix de la rupture avec ce système européiste ultra-libéral (FN uniquement). Marine Le Pen nous permet donc d’avoir un choix, un vrai choix.
Vous êtes engagée au FNJ. Pouvez-vous sans détailler nous présenter rapidement le mouvement (emprise nationale, relation avec le FN, effectifs militants à l’échelle nationale et à l’échelle locale, …) ?
Il représente la section jeune du FN. C’est la section dynamique de l’action militante. Le FNJ représente également les cadres de demain du parti. Le FNJ s’axe sur la « jeunesse » et donc la « sage » société de demain. Le FNJ a une forte capacité de propagations des idées chez les étudiants de plus en plus réceptifs. [Dans une enquête CSA publiée le 10 avril par le journal Le Monde, la candidate du FN arrive en tête des intention de vote des 18-24 ans (26 %), devant François Hollande (25 %), Nicolas Sarkozy (17 %) et Jean-Luc Mélenchon (16 %). Toutefois, le professionnalisme de cette étude a été remis en cause par la commission des sondages, ndlr].
Sur le plan local on compte une cinquantaine de jeunes militants particulièrement actifs. Sur le plan national, je n’ai pas de chiffre mais je sais que le nombre de jeunes militants a explosé y compris dans les régions habituellement réputées hostiles aux idées du FN.
« Aujourd’hui, il n’est pas difficile de porter les idées de Marine Le Pen, et ce même en Limousin. »
Ci-contre : Affiche choc. Polémique et indignation, reflet et craintes justes, la création de cette affiche par les jeunes « marinistes » n’avait pas laissé indifférent. © Les jeunes avec Marine
De quelle manière votre mouvement et vous-même personnellement participez à la campagne présidentielle, en France et dans la région ? Est-il difficile de porter les idées de Marine Le Pen en Limousin ?
Je participe à la campagne présidentielle en discutant simplement avec les autres, en leur exposant les positions réelles du FN. Je suis en contact régulier avec les autres Responsables FNJ des différents départements. Outre les collages d’affiches, la diffusion de tracts et autres manifestations, c’est dans la rencontre des Français et avec le dialogue que se fait le meilleur de la campagne.
Porter les idées de Marine Le Pen en Limousin n’a pas toujours été facile. Les « Gauchos de tradition » totalement oubliés par le PS s’orientent de plus en plus vers le FN depuis ces 3 dernières années. Le même phénomène a été constaté au parti communiste. Aujourd’hui, il n’est pas difficile de porter les idées de Marine Le Pen et ce même en Limousin.
De cette manière, ne sous-entendez-vous pas une sorte de « passerelle » entre les axes de campagne et de proposition de l’extrême-gauche et de l’extrême-droite ?
M. Mélenchon, contrairement à Marine Le Pen, ne veut pas sortir de l’Europe, il contribue donc au fédéralisme européen. Il ne pourra pas modifier certains traités européen sans sortir de l’Europe de Bruxelles. C’est absurde ! M. Mélenchon veut donner un emploi à tout le monde et passer le Smic à 1700 euros. Ce sont des propositions très alléchantes mais ce sont malheureusement des mensonges quand on sait que dans le même temps, il veut régulariser tous les sans papiers et donc leur donner accès à nos emplois, à nos prestations sociales et à nos logements alors même que 5 millions de personnes sont au chômage, que notre protection sociale s’effondre et que des milliers de personnes vivent dans des logements insalubres. Il ment à son peuple mais également aux étrangers en leur promettant l’eldorado français alors que nous n’avons plus les moyens de les accueillir dignement. Par ces exemples il est facile de comprendre que le programme de Marine Le Pen et celui de M. Mélenchon sont radicalement opposés. Il y a d’un côté la candidate du peuple qui ose dire la vérité au risque de déplaire et de l’autre un homme agressif qui dit aux belles âmes ce qu’elles veulent entendre sans jamais se soucier réellement de ce que veulent les français.
Quel regard portez-vous sur la politique du gouvernement Fillon à l’égard de la jeunesse, depuis 2007 (forces, faiblesses, erreurs, réussites, promesses, jugement) ?
Je déplore l’inefficacité du gouvernement Fillon à l’égard de la jeunesse lorsque celle-ci réclame le minimum, à savoir la garantie d’un avenir professionnel, d’un pouvoir d’achat convenable, d’un logement et de pouvoir vivre en sécurité sur le sol français .
En résumé, je dénonce toutes les promesses de l’UMP qui ont fait tant espérer nos jeunes aujourd’hui contraints à l’austérité (qui rime avec insécurité).
« Il faut [cesser] de considérer le chômage comme une fatalité incontournable. »
A partir de ce constat, quelles réponses défendez-vous et proposez-vous aux difficultés et enjeux posés par les jeunes de 2012, pour le mandat qui va s’ouvrir pour le président élu en mai prochain ?
Les jeunes ont besoin d’un réel espoir autre que celui d’une allocation chômage ou RSA en échange de quelques heures de travail. Je pense qu’il faut prioritairement tout mettre en œuvre pour créer de l’emploi et stopper les délocalisations plutôt que de considérer le chômage comme une fatalité incontournable lorsqu’il est question de l’avenir des jeunes
- revaloriser le travail manuel et le sens du mérite. Tous les moyens qui conduisent à l’emploi tels que la formation professionnelle sont les bienvenus, mais encore faut-il qu’au bout de chaque piste, il y ait l’emploi.
- il est également du devoir du gouvernement d’assurer l’ordre et la sécurité. Je défends l’idée qu’ont les jeunes de vouloir rompre avec un système qui ne fonctionne pas, à savoir l’Europe de Bruxelles. Le besoin de rétablir l’ordre dans une société en perte de repères et garantir la sécurité à tous sur tout le territoire national.
- priorité nationale et égalité pour tous les Français (quelle que soit leur origine, leur religion..)
- rompre avec l’Euro et la concurrence déloyale du libre échange qui nous affaiblit et ruine notre industrie..
Arrêtons-nous sur quelques points précis du projet présidentiel du Front national. Marine Le Pen propose de rétablir un âge minimal de 14 ans pour l’entrée en apprentissage des jeunes. Cette mesure controversée, déjà proposée par certains parlementaires de droite, ne va-t-elle pas à l’encontre de la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, jugée élémentaire ? Sans pour autant dévaloriser cette voie, parler d’apprentissage dès 14 ans ne peut-il pas être vu comme un aveu d’échec dans la volonté de garantir un bagage (et donc une aide) scolaire à chacun jusqu’à 16 ans ?
Quand l’apprentissage à 14 ans était autorisé, très rare étaient ceux qui ne trouvaient pas d’emploi après leur diplôme, et ils sont maintenant majoritaires chez les artisans renommés aux carnets de commandes bien remplis, et ce, sans n’avoir jamais pris le chemin de pôle emploi.
Il faut absolument redonner ses lettres de noblesse au travail manuel, trop longtemps méprisé par intelligentsia soixante-huitarde qui a régné sur l’éducation nationale durant bien trop longtemps, pour le plus grand malheur de nos enfants.
L’âge minimal de 14 ans pour l’entrée en apprentissage comme le souhaite Marine Le Pen ne remet pas en cause la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans puisqu’il serait question d’un apprentissage en alternance, avec donc une partie du temps à l’école et une autre en entreprise.
Lors de mon parcours scolaire, j’ai rencontré nombre d’élèves en classe de 4ème qui ne souhaitaient pas poursuivre le cursus scolaire mais plutôt travailler dans la mécanique automobile par exemple, ils n’étaient pas faits pour les études et bien conscients de cela. Je pense qu’à 14 ans et aujourd’hui plus qu’avant, nous sommes capables de faire un tel choix.
« On a fait croire aux parents et aux enfants que rentrer en apprentissage est une tare. »
Pourquoi « plus qu’avant » ? Ne cherchez-vous pas à opposer « travail intellectuel » à « travail manuel » ? Et ce, au risque de diviser, alors même que le travail dit manuel requiert de multiples savoirs, donc des compétences intellectuelles…
Tout simplement parce qu’on a fait croire aux parents et aux enfants que rentrer en apprentissage est une tare et que l’enfant n’est forcément pas intelligent. Ce n’est pas nous qui opposons travail manuel et travail intellectuel mais le système actuel.
Concernant l’éducation nationale et le contenu des programmes, Marine Le Pen a fait une proposition en phase avec les idéaux historiques du Front national : inciter dans le primaire et le secondaire à un apprentissage accru de l’histoire et de la géographie française. A votre avis, quels en seraient les bienfaits pour les jeunes ?
Marine n’a pas incité à un apprentissage quelconque, elle souhaite simplement que soient rétablis les contenus initialement prévus au programme scolaire, les techniques d’enseignement qui ont fait leur preuves ainsi que la méthode de notation sur une échelle de 0 à 20. Il me paraît normal qu’en France on enseigne l’histoire de France, et il n’y a pas de considération personnelle à porter sur l’Histoire, l’Histoire reste l’Histoire et elle doit continuer à être enseignée de manière intacte. L’histoire comme la géographie nous permet de nous repérer dans le Monde et savoir d’où on vient pour comprendre où on va.
Le FN souhaite que les logements étudiants aillent en priorité aux étudiants français. N’avez vous pas peur qu’une telle mesure puisse dissuader les étudiants étrangers pourtant séduits en nombre par nos établissements universitaires ? Ne croyez-vous pas que ces étudiants étrangers contribuent au dynamisme de nos universités ?
J’ai surtout été effrayée de constater que nombreux sont nos étudiants à être privés de logement et j’espère que nos dirigeants apporteront l’aide nécessaire car ce sont nos étudiants d’aujourd’hui qui feront notre force de demain… Songeons à leur faire confiance et ne les sous-estimons pas.
En France il y a actuellement 5 millions de chômeurs, je pense qu’il est logique de leur garantir la priorité à la formation.
Privilégier les talents qui prouvent une réelle volonté d’assimilation me semble être une bonne solution.
Avec la crise économique, et plus encore depuis l’accession à la présidence du FN par Marine Le Pen, on tend à observer un glissement de certaines lignes de l’idéologie du parti. Ainsi, de propositions très libérales, le programme du FN est désormais bien plus protectionniste, « étatiste ». Par ailleurs, vous ne rechignez plus à soutenir la retraite à 60 ans et défendre les postes de l’Éducation nationale. Pourquoi une telle évolution (Carl Lang, leader du Parti de la France, issu d’une scission du FN, parle de gauchisation du discours) ? En quoi défendez-vous mieux les intérêts des plus faibles que quelqu’un comme Jean-Luc Mélenchon, étiqueté à gauche ?
Marine Le Pen dénonce l’ultra-libéralisme de l’Union Européenne qui nous fait subir une concurrence déloyale et qui par conséquent nous affaiblit au lieu de nous renforcer. Elle défend l’État stratège au service des Français. La « gauchisation du discours » de Marine provient du fait que la France à considérablement régressé depuis la construction de l’Union Européenne de Bruxelles, en effet, elle a perdu beaucoup de ses acquis et vit un saccage social. Il est donc impératif de réparer le mal causé par l’Europe de Bruxelles.
M. Mélenchon se dit candidat « antisystème » et ami des plus démunis. Pourtant il a occupé un poste au Parti Socialiste durant 31 ans. Il est par conséquent très proche du système (UMPS). De plus, il a voté le traité de Lisbonne comme les autres. [Sénateur socialiste de l’Essonne en 2008, M. Mélenchon s’est prononcé contre, ndlr] M. Mélenchon a donc fait le jeu du grand patronat et de la finance. Aujourd’hui, il nous dit qu’il est contre le système qu’il a lui-même défendu. M. Mélenchon n’a donc aucune crédibilité.
« A force de promesses sans actes, la jeunesse se lasse et perd confiance. »
On tend à pointer du doigt un éventuel désintérêt de la jeunesse pour le débat public, parce qu’il est trop technique, trop éloigné de leurs préoccupations, trop contraint aux rivalités personnelles. Qu’en pensez-vous ? Comment y remédier ? Et comment voyez-vous personnellement l’engagement politique des jeunes à vos côtés et plus globalement en France ?
A mon sens, la jeunesse ne s’est jamais autant intéressée au débat public que maintenant. Ce sont plutôt les dirigeants qui se sentent éloignés des préoccupations de la jeunesse. La jeunesse tourne le dos parce qu’elle se sent oubliée. A force de promesses sans actes, la jeunesse se lasse et perd confiance. Je pense que les jeunes ne sont pas seulement des « consommateurs » et ils aspirent à une autre valeur plus représentative. Personnellement, je vois une jeunesse bleue Marine en France.
Ci-dessous : Optimisme et ambitions. En dépit d’une implantation électorale très limitée, le FN local se sent porté par de nouveaux dirigeants, de nouveaux militants (notamment jeunes), et des résultats encourageants aux dernières élections cantonales. © Le Populaire du Centre
La gauche et plus précisément les socialistes occupent une position très majoritaire en Limousin. Quel regard portez-vous sur cette relative hégémonie, sur les relations entre les forces politiques régionales, sur les politiques menées et sur l’évolution de ces rapports locaux ?
La gauche occupe une grande position en Limousin mais cela tend à changer quand-même.
Les jeunes s’interrogent sur la situation de la France, ils cherchent à comprendre et veulent des réponses mais la Gauche trop confuse ne lui apporte aucune réponse précise. La Gauche syndicaliste est totalement impuissante face aux plans sociaux et délocalisations. Beaucoup sont déçus du PS et certains n’hésitent plus à éveiller les consciences sur la trahison du PS.
Dans le Limousin, et plus précisément dans le milieu ouvrier et agricole, ce phénomène marque un réel basculement.
Ne croyez-vous pas que ce mécontentement profite davantage aux partis de la gauche du PS et à l’abstention qu’au Front national ?
En effet, certains mécontents rejoignent le front de gauche tandis que d’autres iront incontestablement vers le front national, qui plus est en ces temps où l’UMP perd toute crédibilité, ne parvenant pas à défendre un bilan chaotique.
« Ne vous laissez pas voler votre liberté de peuple souverain. »
Quelles sont vos perspectives personnelles, ainsi que celles du mouvement, en ce qui concerne l’engagement dans les prochaines échéances électorales locales (législatives, municipales) ?
Nous comptons beaucoup sur les législatives et avons plus de candidats que de place, c’est rassurant. Une commission d’investiture doit rendre son rapport le mois prochain. Je sais que le FN compte mettre l’accent sur ces élections locales et il sera représenté partout sans exception et le Limousin n’échappera pas à cette règle.
Quel message voudriez-vous faire passer à la jeunesse de 2012 ?
Vous ou vos parents aviez refusé le Traité de Lisbonne sur la Constitution Européenne mais nos dirigeants ont décidé pour nous en nous l’imposant.
Soyez vigilants, ne vous laissez pas voler votre liberté de peuple souverain et rappelez vous ce que signifie « Démocratie ».
Vous pouvez d’ores et déjà retrouver les 4 interviews de la série « Jeunes et politique » dans la rubrique Dossiers.
Merci à Florent Mignot, Valentin Roche, Matthieu Broussolle et Catherine Laporte d’avoir donné de leur temps si précieux en cette période d’effervescence électorale, et en soutenant de cette manière ma démarche, d’avoir rendu compte de leur(s) expérience(s) de jeunes engagés en politique.
Ce que vous en pensez…