
Un vélodrome pourrait voir le jour à Bonnac-la-Côte. L’information, relevée par la presse, est un peu passée inaperçue, car il est vrai que ce ne sera sûrement pas ce qu’on retiendra de l’actualité locale cette année. Cependant, la création d’un tel investissement représente un engagement financier de 6 millions d’euros, que les collectivités se sont d’ores et déjà engagé à verser, selon Claude Brunaud, le maire de Bonnac-la-Côte, soutenu par le Directeur Technique National, Patrick Cluzaud. Un projet qui permettrait, conjointement à la présence d’une structure de qualité pour l’entraînement, de relancer la pratique cycliste et de séduire et amener sur le terrain les promeneurs à deux-roues dominicaux et les fans de Raymond Poulidor. L’idée a fait son chemin, et les promotteurs du vélodrome de Bonnac espèrent un rapide lancement des travaux.
Rappelons que le Limousin est sans vélodrome depuis la destruction de celui qui a donné son nom à la rue éponyme, dans le quartier du Chinchauvaud, à Limoges.
D’autre part, le réaménagement du stade de Beaublanc, promesse de campagne du candidat-maire Rodet, est plus que jamais d’actualité, avec le soutien des clubs locaux, en particulier de l’USAL. 20 000 places, au lieu de moins de 10 000, c’est ce que prévoit l’idée. Les collectivités devraient s’engager, mais l’Etat ne s’est pas prononcé.
Avec une telle capacité d’accueil, le Beaublanc 2 serait proche de la taille de stades d’équipes de football professionnel, comme ceux d’Auxerre (23 000), Caen (22 000), Grenoble (20 000), Guingamp, Lille ou Monaco (18 000) ! Et plus grand que les stades de Clermont-Ferrand, Nice ou Angers.
Si les détracteurs du projet mettent en avant le niveau médiocre des deux équipes prédisposées à s’entraîner et jouer à Beaublanc (l’USAL peinant à convaincre en 3ème division, et le Limoges Football Club s’étant enfoncé dans les profondeurs des divisions régionales), un tel investissement pourrait permettre de relever la tête du sport d’équipe limousin, dans une région, paradoxalement, ou le nombre de licencés est fort. Le signe d’une volonté politique ?
Sans parler du projet de centre aquatique (55 M €) de Limoges-Métropole qui verra bien le jour au Puy-Ponchet, près d’ESTER et du nouveau cinéma.
Les autorités locales semblent donc avoir décidé de mettre l’accent sur le sport en cette fin de la première décennie du XXIe siècle.
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