> Adieu Sophie Dessus

16032016

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Sophie Dessus (1955-2016). Une élue de convictions pugnace, respectée et appréciée.

Je ne connaissais pas personnellement Sophie Dessus. Au-delà de sa présence médiatique (et pas simplement aux côtés de Jacques Chirac), je me souviens simplement l’avoir vue à Davignac, tout juste élue députée de Corrèze. Son dynamisme emportait tout… Femme à poigne et courageuse. Il en restera de belles choses, des combats, des réalisations, des valeurs. Hommage.

Photo : François Burgevin.




> Charlie.

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Je ne pige pas grand chose à l’économie. Mais je me souviens bien entendre, sur Inter, la voix amicale de Bernard Maris qui parlait du réel, du concret, du commun, de ce qu’on avait partagé et de ce qu’on devait partager. Une voix qui pesait dans un milieu sans pitié, sans pédagogie surtout. Ça manquera.

Je ne lisais pas Charlie Hebdo. Mais je me souviens bien des caricatures qui nous faisaient tellement rire quand nous préparions notre TPE, au lycée, sur la caricature des présidents, et de toutes ces unes aussi sordides que drôles. La tignasse de Cabu. Tignous sans tabou. Les nez poivrés de Charb. La ligne claire et grasse de Wolinski. Honoré, la lumière sur l’ombre. On m’a parlé de l’humanité, de la gentillesse, du culot, de l’antimilitarisme des dessinateurs. Les amis de mes parents m’ont dit qu’ils étaient de leur génération, oubliant qu’ils avaient parfois vingt ans d’écart.

Et aussi, avant, le salon de Saint-Just en septembre, sur les planches de bois du chapiteau blanc, les dédicaces, Cartooning for Peace. Les caricatures, l’incendie. Ces dessins historiques que nous connaissons même étant nés bien après. Et puis cette impérieuse nécessité de pouvoir rire de tout, l’évidence d’une distinction entre religion et fanatisme, croyants et intégristes. Tous ces stylos en l’air, ces « Je suis Charlie » dans les rédactions, mais aussi chez les anonymes, dans la rue. Jusque dans les boutiques. Par chaînes de SMS qui avaient disparu depuis que les mots-dièse avaient tout emporté. Et sur les profils Facebook de ceux que je ne croyais pas politisés, qui n’auraient pas dû être touchés et qui l’ont été. Preuve que nous sommes tous agressés par cet acte complètement fou, qu’on ne peut pas appréhender, qu’on n’a pas assimilé. Le sentiment d’être Un, la France déboussolée mais libre et révoltée, une humanité qui persiste et se révolte à l’ère de l’individualisme, qui se dit qu’elle a peut-être à relever le défi du vivre-ensemble, de la tolérance, de la liberté… ?

La place de la République était belle. On se connaissait tous, de fait. On n’osait dire qu’on allait, même si on allait bien. On riait quand même. Mais surtout on s’interrogeait sur l’après. Sur ce qu’allaient pouvoir faire nos gouvernants. Sur ce qu’il convenait de penser. Sur ce qui pourrait empêcher d’autres folies.
Beaucoup de travail, chaque jour, partout. L’espoir, comme la peur. Mais ensemble, du moins je crois. Il faut.




> « Je vous aime toutes et tous, la vie est belle ! »

3052011

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L’émotion qui m’a envahi à l’annonce de la disparition de ce grand homme m’a poussé à publier ce petit article. Immense hommage au député Patrick Roy, pensée à tous les malades du cancer et leurs proches. C’est le cancer qu’il faut combattre et exclure, pas les malades.

Rectificatif : Patrick Roy est né en 1957, et non 1953.




> Georges Frêche est mort

24102010

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georgesfrche.jpgLa nouvelle du décès d’un président de Conseil régional, personnalité souvent peu médiatisée, devrait passer inaperçue. Mais quand il s’agit d’une figure comme Georges Frêche, c’est différent. L’homme des polémiques, des petites phrases, des provocations et des excès, ancien maire de Montpellier, président en exercice du Languedoc-Roussillon et à ce titre vu comme le chef d’une région dont il est l’élu depuis près de 40 ans, est décédé aujourd’hui d’une crise cardiaque, à l’âge de 72 ans.

Figure singulière au sein de la gauche française, illuminé ou fou selon les avis, exclu du PS en 2007 après ses propos sur l’Equipe de France et les harkis, Georges Frêche avait aussi marqué Montpellier (dont il fut maire jusqu’en 2004) de son empreinte, notamment par des travaux titanesques et un urbanisme aussi déconcertant qu’original. C’est son souhait de voir la région rebaptisée « Septimanie » qui l’avait vraiment fait connaître sur le plan national, en 2005. On aimerait se risquer à l’imaginer trôner en bronze, au milieu des statues monumentales dont il avait l’année dernière décidé l’installation à Montpellier. Homme politique aussi original que controversé, Georges Frêche faisait encore parler de lui en 2010, à l’occasion des élections régionales qui l’ont vu triompher de sa rivale socialiste Hélène Mandroux, dépêchée par Martine Aubry après le dernier dérapage en date (à propos de Laurent Fabius). Le vieux président de région, roi de Septimanie, est mort sur son trône.




> Bernard Delage est décédé

18032010

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bernarddelage.jpgPanazol est orpheline. Son ancien maire de 1989 à 2008, figure emblématique de la commune mais aussi du département, au sein du PS et du Conseil général, qui luttait depuis plusieurs années contre la maladie, s’est éteint hier à l’âge de 58 ans.

Un hommage devrait très certainement être rendu très vite à celui qui a présidé aux destinées de la 3e ville du département, faisant de la petite bourgade encore un peu rurale la ville dynamique qu’on connaît, et qui aujourd’hui regard toujours plus vers l’avenir.

Je tiens à rendre hommage à Mr Delage, qui était toujours conseiller général du canton de Limoges-Panazol, son mandat courant jusqu’à l’an prochain.




> Sanfourche n’est plus

14032010

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sanfourche.jpgJean-Joseph Sanfourche, artiste génial connu dans le monde entier, figure emblématique du Limousin et de Saint-Léonard-de-Noblat où il était installé depuis 35 ans, est décédé hier dans sa ville d’adoption à l’âge de 80 ans. Son talent, reconnaissable entre mille, notamment grâce à ses petits bonshommes particuliers, que chaque voyageur en transit à l’aéroport de Limoges-Bellegarde pouvait retrouver sur les sacs qui y étaient vendus, n’était plus à prouver.

Avec le décès de Sanfourche, proche de Dubuffet ou Doisneau, le Limousin et l’art français du XXe siècle perdent un de leur ambassadeur.

Je vous propose comme hommage cet extrait du film Moi, Sanfourche, réalisé en 2005 par Christophe Gatineau : [ici]







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