> Le nouveau musée Adrien-Dubouché est arrivé !

29062012

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Trois ans après le début des travaux, la réouverture du musée national parachève la mue nécessaire et réussie des musées limougeauds

Filippetti-Mus%C3%A9e-AD dans Aménagement du territoireTout ce que Limoges compte de personnalités et d’amateurs d’art, mais aussi de curieux un peu plus néophytes, était présent hier en fin de journée pour la « réinauguration » par Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, du tout nouveau musée national de la porcelaine et de la céramique Adrien Dubouché, dix-huit mois après la réouverture du musée des Beaux-Arts.

Pour l’occasion, le vieux musée du XIXe siècle a vu son statut administratif modifié, puisqu’il devient établissement public associé à la manufacture et au musée de Sèvres, avec lesquels il constitue désormais la Cité de la Céramique Sèvres-Limoges. S’il apparaît que Limoges aurait pu perdre en visibilité et surtout en fierté, à voir son nom et son identité dilués dans cette nouvelle appellation (on dit même que l’apparition du mot « Limoges » n’était pas garantie, alors que dans les faits, « Musée Adrien-Dubouché » restera affiché), il va sans dire que la ville et ses activités ne pourront que profiter de ce nouveau cadre. En effet, la tenue dans la bien-nommée capitale des arts du feu d’expositions d’envergure internationale sera facilitée, et avec elle, une collaboration sans doute fructueuse qui saura dynamiser la ville et les secteurs de la création artistique et de l’innovation porcelainière. En témoignent les tendances actuelles de la signalétique en porcelaine, dont plusieurs exemples (prototypes de mobilier urbain en céramique exposés il y a peu à Limoges, et nouvelle signalétique du musée) sont parlants.

L’effervescence médiatique, présence de la ministre de la Culture et la communication oblige, était évidente. Mais à la hauteur de la réussite de l’intégration de nouvelles collections sorties des réserves ou fruits d’acquisitions, des extensions du musée, œuvre de l’autrichien Boris Podrecca, avec de sobres mais superbes alliances de verre, pierre et métal, et de la nouvelle muséographie de Zette Cazalas plus claire, plus esthétique, plus cohérente. Des espoirs de toute nature peuvent être esquissés pour tout Limoges. Et en outre, comme voulait sans doute le faire remarquer Aurélie Filippetti, dans un discours simple mais touchant, sincère et limpide, dans lequel elle a souhaité évoquer ses « terres » lorraines et italiennes, riches de traditions artistiques similaires, apparaît avec ce nouvel outil d’autant plus nécessaire un impératif. Celui d’intégrer au mieux les structures telles le musée Adrien Dubouché à leur territoire et d’en faire plus que jamais des instruments d’éducation et de sensibilisation à la culture et à l’art.

N. B : jusqu’à lundi inclus, le musée est gratuit.




> Législatives en Limousin : bilan du 2nd tour

23062012

> Législatives en Limousin : bilan du 2nd tour dans Actualité locale belections

Visages-d%C3%A9put%C3%A9s-Limousin-234x300 dans DécouvertePour cette XIVe législature de la Cinquième république, Catherine Beaubatie et Sophie Dessus sont les deux nouvelles députées du Limousin. Les médias se sont déjà relativement intéressés à ces deux personnalités, l’une parce qu’elle cherchait à prendre la suite de Marie-Françoise Pérol-Dumont, et surtout parce qu’elle devait affronter la dissidence de Monique Boulestin. L’autre, révélée au grand jour par Jacques Chirac, parce qu’elle briguait le siège de François Hollande. Représentantes de la nouvelle majorité parlementaire, elles rejoignent donc sur les bancs de l’Assemblée Alain Rodet (élu depuis 1981), Daniel Boisserie (depuis 1997), Michel Vergnier (depuis 1997) et Philippe Nauche (depuis 2007, après une première élection en 1997), élus sans difficulté, et permettent au Limousin d’être l’unique région à réaliser un « grand chelem »*, qui lui avait jusqu’alors toujours échappé. Une situation largement facilitée par le redécoupage électoral et la victoire d’un socialiste à l’élection présidentielle. En 1981, la droite avait conservé un député (Jacques Chirac) et en 1993, la gauche avait arraché un siège à la vague bleue (Alain Rodet).

Rappel : pour agrandir les images, cliquez droit dessus, puis « Afficher l’image ».

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Cette année, Catherine Beaubatie était favorite du scrutin, même si elle se présentait dans la circonscription la plus « à droite » du département, où se lançait Jean-Marc Gabouty, figure de la droite modérée haut-viennoise. Les stigmates potentiels de la candidature de Monique Boulestin n’ont pas été décelés, les reports de voix de l’ancienne députée s’étant visiblement très bien réalisés sur la candidature officielle. Âgée de 47 ans, cette enseignante à mi-temps à l’école de reconversion professionnelle Féret-du-Longbois occupait jusqu’alors un poste d’adjointe au maire de Limoges (en charge de la vie économique, du développement des entreprises, de l’emploi et du commerce), et de 4e vice-présidente du Conseil régional, chargée de la « coordination du pôle ressources », deux fonctions dont elle a d’ores et déjà démissionné. Elle est par ailleurs présidente de Cœur de Limoges, vice-présidente de la Maison du Limousin et présidente de la Foire-exposition de Limoges.

En Corrèze, Sophie Dessus n’avait pas eu affaire à de concurrents lors de la procédure de désignation du candidat socialiste de la 1e circonscription du département. Mais son élection au premier tour sur un territoire nouveau et vaste, n’était néanmoins pas acquise. Michel Paillassou, le maire UMP d’Egletons, a donc fait les frais de la mobilisation importante (près de 70 %) des électeurs de la Hollandie. D’où l’heureuse émotion de celle qui prend donc la suite du nouveau président de la République. Sophie Dessus, 56 ans, apparentée à Simone de Beauvoir par sa grand-mère, vice-présidente du conseil général de Corrèze jusqu’à ces jours derniers, a exercé de nombreuses années le métier d’agricultrice avant d’être portée en 2001 à la mairie d’Uzerche. Un poste qu’elle souhaite d’ailleurs conserver, au nom de la proximité et d’un ancrage nécessaire dans la réalité du terrain. En dépit de la nouvelle règle du non-cumul des mandats, édictée par François Hollande lui-même.

Doit-on pour autant parler de renouvellement ? La question est posée, et fait même des vagues à l’UMP haut-viennoise. Comme prévu, la stratégie portée par le responsable départemental, Frédérick Peyronnet, lui-même candidat défait, est remise en cause par les élus limougeauds dont Camille Geutier et Sarah Gentil. Si l’on se bat déjà pour la présidence nationale de l’UMP, la lutte existe aussi pour la quête du siège départemental laissé vacant par Alain Marsaud, parti se faire élire à l’étranger. A gauche, la victoire repousse forcément le renouvellement générationnel, mais la question sera forcément reposée dès 2014, avec les échéances d’autant plus importantes – non-cumul des mandats oblige – que sont les élections municipales. Quoi qu’il en soit, l’arrivée de ces nouvelles parlementaires est l’occasion de dresser un petit bilan des scrutins législatifs en Limousin depuis 1958. Féminisation, moyenne d’âge, bord politique ; en somme, un rapide portrait du député limousin de la Cinquième république.

F%C3%A9minisation-d%C3%A9put%C3%A9s-Limousin dans Limoges

FEMINISATION
Avec deux femmes sur 6 élus, soit un taux de féminisation de 33 %, record historique pour la région, le Limousin est dans la moyenne nationale (27 %, soit près de 10 points et 48 élues de plus que dans la législature précédente). En valeur absolue (2), c’est aussi bien qu’en 2007 (Monique Boulestin et Marie-Françoise Pérol-Dumont étaient alors députées). A noter que seuls trois duels ont opposés une candidate à un candidat, et que Florence Prévot-Sola est la seule à avoir été défaite, par Alain Rodet. En 2007, sur 9 duels, 5 opposaient une candidate à un candidat (1 élue : Monique Boulestin ; 4 vaincues : Brigitte Jammot contre Michel Vergnier, Martine Leclerc contre Jean-Pierre Dupont, Évelyne Guilhem contre Daniel Boisserie et Sarah Gentil contre Alain Rodet), et 1 voyaient deux femmes s’affronter, Marie-Françoise Pérol-Dumont contre Béatrice Martineau.

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R%C3%A9partition-sexe-et-bord-politique-d%C3%A9put%C3%A9s-Limousin-155x300 dans Parti SocialisteÂGE ET RENOUVELLEMENT
Ce que l’on peut remarquer, c’est que l’ « effet alternance » sur la composition (et principalement l’âge) des députés, que l’on a pu observer en 1981, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, et donc de nouveaux députés à l’Assemblée, ne s’observe plus. A l’échelle du pays, peut-être par l’allongement de la durée de vie ? A l’échelle locale, où la gauche maintient de plus en plus ses positions quelle que soit la majorité nationale, c’est vraisemblablement par un léger verrouillage du personnel politique. Ainsi, Alain Rodet, 68 ans, était déjà député en 1981, âgé alors de 37 ans tout juste. Il entame cette année son 8e mandat. En Creuse, la digne sortie de Jean Auclair après 4 mandats permet à Michel Vergnier d’entamer seul sa 4e législature. 4e mandat pour Daniel Boisserie également. L’élection de Catherine Beaubatie et Sophie Dessus, jamais députées, permet toutefois un renouvellement d’un tiers des élus du Limousin, proportion qui n’avait plus été atteinte depuis 1997.

La Haute-Vienne n’a plus élu de député trentenaire depuis Évelyne Guilhem en 1993. Longtemps plus jeune que la moyenne nationale, le contingent des députés régionaux est depuis 2007 plus âgé. Au final, l’actuelle législature est la première dans l’histoire de la Ve République, où la moyenne d’âge des députés limousin atteint la barre des 60 ans, alors que la moyenne des vaincus du scrutin s’élève à 50 ans.

Rang-mandat-d%C3%A9put%C3%A9s-Limousin dans Politique & Actualité

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BORD POLITIQUE
Pour la première fois, donc, tous les sièges – six – sont occupés par la gauche. Le record numérique de sièges à gauche (8 sur 9 en 1981), ne pourra cependant plus être battu. Dans les circonscriptions (ou équivalents) déjà tenus par la gauche, les socialistes améliorent leur score de 2007 (+ 8 pts pour Daniel Boisserie et Philippe Nauche, + 3 pts pour Alain Rodet). Michel Vergnier ne perd que 3 points sur la Creuse entière par rapport à son ancienne circonscription. Petite consolation pour Jean-Marc Gabouty, qui en dépit d’une défaite, l’emporte dans 14 communes contre 7 pour Béatrice Martineau en 2007, et améliore de plus de 5 points le résultat de l’ancienne candidate. De façon logique, dans l’autre sens, l’UMP signe de mauvaises performances, la palme revenant à Florence Prévot-Sola, qui fait moins bien que Sarah Gentil avec moins de 31 %.

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* et à la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne d’être trois des 24 départements de France métropolitaine à n’envoyer que des députés de gauche au Palais Bourbon (contre 11 en 2007 et 6 en 2002).




> Législatives en Limousin : bilan du 1er tour

13062012

> Législatives en Limousin : bilan du 1er tour dans Actualité locale belections

Le premier tour du scrutin législatif en Limousin en 9 points (cf. également les cartes après le texte. Pour les agrandir, cliquez droit sur les cartes, puis « afficher l’image »).

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1. PS : en attendant le carton plein ?
Ce premier tour a donc vu les électeurs qui s’étaient déplacés confirmer le choix formulé lors de l’élection présidentielle. Et en Limousin, cette décision, en faveur des socialistes, a été à la mesure de l’accession tant espérée de la gauche à l’Elysée. En effet, les candidats soutenus par le parti de la rose au poing ont enregistré de très bons scores, bien supérieurs à ceux de 2007, scrutin pourtant déjà favorable à la gauche (deux circonscriptions limousines basculant à gauche).

En Corrèze, Sophie Dessus assure avec brio la transition : proche de François Hollande, vice-présidente du conseil général, maire d’Uzerche, elle remporte le pari de convaincre les électeurs de la très grande 1e circonscription de Corrèze et passe dès le premier tour, ce que son prédécesseur n’avait jamais pu faire. Cette victoire parachève une ascension fulgurante, pour cette agricultrice qui s’est lancée en politique il y a onze ans. Quant à Philippe Nauche, il s’en sort bien dans une circonscription pourtant assez partagée… du moins jusqu’à présent. Son élection semble presque acquise, et il pourrait de cette manière entamer un troisième mandat. Il devra toutefois choisir entre ce siège et le fauteuil de maire de Brive.

En Creuse, Michel Vergnier est largement en tête sur ses terres d’élection de 2007, et signe même de très bons scores dans l’ex-circonscription de son rival Jean Auclair. Le maire de Guéret est plutôt favori pour le second tour, et son élection comme unique député du département assiérait encore sa prédominance sur la gauche creusoise, même si lui aussi devra trancher entre mairie et députation.

En Haute-Vienne, si la victoire dès le premier tour échappe à Alain Rodet et Daniel Boisserie, c’est sûrement en raison d’une mobilisation assez médiocre, de la concurrence de la gauche radicale et du redécoupage des circonscriptions (ainsi, celle d’Alain Rodet s’est vu augmentée de trois cantons urbains de Limoges, réputés relativement favorables à la droite). Catherine Beaubatie fait taire les rumeurs en sortant nettement en tête du scrutin disputé de la fameuse 3e circonscription, avec « en perspective » 26 % de voix de gauche supplémentaires. Avec 33 %, l’élue limougeaude écarte une hypothétique triangulaire de tous les dangers, et pourrait ainsi succéder à Marie-Françoise Pérol-Dumont, qui ne se représentait pas. Le grand chelem semble donc quasi-assuré pour les socialistes régionaux. Pour cette fois-ci encore, trente et un ans après la première élection à l’Assemblée d’Alain Rodet.

2. Monique Boulestin : pari perdu… à moins que ?
Privée de l’investiture officielle du PS en décembre dernier, au profit de Catherine Beaubatie, Monique Boulestin pouvait se targuer d’avoir obtenu le soutien du PRG et de Robert Savy. Mais sans dense tissu d’élus et de militants, la tâche s’annonçait difficile. Éliminée dès le premier tour, la tombeuse d’Alain Marsaud en 2007 est donc nettement distancée. Pourtant, à entendre la députée sortante de l’ancienne première circonscription, un tabou serait tombé, à savoir la pertinence d’une candidature sans soutien d’appareil. On peut en douter, au vu des 15,6 % obtenus. La dissidente n’est en tête qu’à Saint-Junien-des-Combes. Et dans quelques jours, elle ne détiendra plus aucun mandat politique.

Quoi qu’il en soit, celle qui était encore première adjointe au maire de Limoges il y a quelques mois, bien qu’assurant n’éprouver aucune rancœur envers la fédération haut-viennoise du PS, n’appellera pas à voter pour Mme Beaubatie, et laisse une fois de plus la porte ouverte à une ambition municipale en 2014. Un scrutin qui s’annonce passionnant, et dont les formes devraient commencer à s’esquisser rapidement. Car si Alain Rodet est réélu député, il devra tout comme MM. Nauche et Vergnier, se soumettre à l’interdiction du cumul des mandats. Feuilleton à suivre.

3. Stratégie perdante pour l’UMP ?
De la même manière que la victoire de François Hollande a dû doper les candidats socialistes, il va sans dire que l’UMP n’a pas su mobiliser et convaincre au mieux. La tâche était logiquement bien rude pour les candidats corréziens en Hollandie. Michel Paillassou, bien que bénéficiant d’une notoriété certaine, comme maire d’Egletons, ne rafle que 27 % des voix, moitié moins que Sophie Dessus, et n’aura même pas l’occasion de faire mieux à l’occasion d’un second tour. Pascal Coste, syndicaliste agricole élu à Beynat, soutenu par l’UMP dans la circonscription de Brive, maintient un niveau correct (30 %), mais cela ne devrait pas suffire pour pouvoir inquiéter le maire de la sous-préfecture corrézienne.

En Haute-Vienne, la droite obtient de très mauvais scores, dans la foulée de ses échecs des municipales de 2008, régionales de 2010 et cantonales de 2011. Si les candidats des 1e et 2e circonscriptions ont souhaité afficher leur satisfaction d’avoir poussé les favoris à attendre le second tour pour triompher, ils sont certainement conscients que ce ne sont pas directement leurs scores qui ont réduit la vague rose limousine. Frédérick Peyronnet finit loin derrière Daniel Boisserie avec 20,6 %, et loin derrière les scores de l’UMP Evelyne Guilhem en 2007. Avec 17 %, Florence Prévot-Sola ne devance que de 5 points le FN dans la 1e circonscription, et surtout, gagne 10 points de moins que Sarah Gentil en 2007 sur une circonscription dont le redécoupage laissait penser qu’elle serait plus favorable à la droite, avec notamment l’adjonction du canton de Limoges-Emailleurs. Mais la défaite annoncée de l’UMP à l’échelle nationale n’a ni les mêmes raisons, ni les mêmes résonances que l’échec de la droite locale. Ce dernier pose la question de la stratégie d’une UMP qui préfère lancer des novices en politique au nom de l’audace, mais qui de scrutin en scrutin voit depuis quelques années s’éloigner les perspectives de reconquête, sinon de maintien. Le maire de Couzeix (où il gagne 46 % des suffrages, mieux que les 42 % d’Alain Marsaud en 2007) Jean-Marc Gabouty s’en tire mieux, notamment aidé par la division de la gauche, et un positionnement sans doute plus modéré et des conceptions moins claniques. Se place-t-il pour la refondation attendue de la droite régionale ? Ou faut-il simplement laisser faire le jeu de l’alternance, qui verra la nouvelle majorité présidentielle perdre les élections locales à venir ? L’élu du parti radical n’en demeure pas moins outsider pour le second tour, et son ambition est sans doute davantage de faire le meilleur score de la droite haut-viennoise que de battre Catherine Beaubatie.

Il n’y a donc de léger suspense qu’en Creuse, où dans l’unique circonscription, une fois encore, Jean Auclair démontre son solide ancrage (notamment dans les communes de Combraille) et son statut de pilier de la droite limousine. Mais s’il ne se présentait pas sur le même territoire, avec à peine 34 % il perd néanmoins 13 points par rapport à 2007, d’autant que ses réserves de voix sont faibles. Rappelons qu’il avait déjà permis à la droite d’obtenir son meilleur score en Creuse lors des élections régionales de 2010, qui avait pourtant vu l’UMP signer une piètre performance. Ne peut-on pas supposer que, quel que soit son score dimanche prochain, Jean Auclair, dont l’acharnement à vouloir se différencier – voire se désolidariser – de l’appareil UMP parisien le sert parfois, pourrait lui aussi compter dans la réorientation des tactiques de la droite limousine ?

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4. Où est passé le MoDem ?
A l’instar de l’équation particulièrement ardue pour son leader dans les Pyrénées-Atlantiques, cette élection semble pousser encore un peu plus le mouvement centriste vers les tréfonds de la scène politique limousine, gêné par la bipolarisation et le choix de François Bayrou pour le second tour de la présidentielle. Assez bien placés en 2007 (plus de 10 % pour les candidats creusois), les représentants du Mouvement démocrate signent des scores anecdotiques, même si certaines communes de Creuse ont voté à plus de 10 % pour le représentant du Centre pour la France (Patrick Aïta est en tête à Saint-Georges-la-Pouge). Jean-Claude Deschamps (en Corrèze) ou Nadine Rivet (en Haute-Vienne), figures du MoDem, sont relégués sous la barre des 3 %. Les temps s’annoncent difficiles, tant nationalement que localement, dans la perspective d’élections locales qui s’annoncent très compliquées pour les quelques élus MoDem encore en place.

5. Coup d’arrêt pour l’expérience Terre de gauche ?
Dans une moindre mesure, le sort de Jean-Luc Mélenchon rencontre un écho similaire en Limousin, pourtant laboratoire de l’union de la gauche radicale depuis les régionales de 2010. Les candidats limousins finissent tous ou presque derrière le FN, en dépit de bons scores, mais rarement réalisés au-delà des terres rouges de la montagne limousine ou de l’ouest haut-viennois. Même Marie-José Dumasdelage (11,5 %) reste derrière Yannick Vidaud, certes de peu, elle qui s’engageait pourtant dans la 2e circonscription de Haute-Vienne, celle du maire ADS de Saint-Junien qui avait remporté 5 points de plus en 2007. Du rôle d’arbitre que M. Allard jouait il y a cinq ans entre Daniel Boisserie et Evelyne Guilhem, la candidate communiste endosse l’humble (mais capital) rôle d’apport de voix supplémentaire. Dans la 1e circonscription, Claude Toulet fait tout juste un peu plus que les scores PCF et NPA cumulés de 2007 (11 % contre 9 %), et Daniel Clérembaux (8 %) en dépit de scores au-delà de 15 % dans certains villages, manque largement son pari, celui de profiter de la querelle Boulestin/Beaubatie pour sortir en tête de la gauche dans la 3e circonscription. Ce score lui permet quand même d’être le meilleur candidat NPA de France.
Tous sauf un, donc. Il n’y a que dans la 1e circonscription de Corrèze où Christian Audouin arrive devant la candidate du Rassemblement bleu marine, profitant peut-être de son ancrage ancien en Haute-Corrèze, de son statut de leader de l’alliance au Conseil régional, et du parachutage de la représentante frontiste haut-viennoise d’origine, qui avait fait preuve de piètres qualités de débatteuse sur France 3 Limousin… Autre déception pour Eric Coquerel, arrivé d’Île-de-France dans la 2e circonscription de Corrèze, pourtant très proche du leader du Parti de gauche, parti dont il est un des principaux cadres, et Marie-Hélène Pouget-Chauvat, en Creuse, six points derrière le résultat du Front de gauche à la présidentielle.
Les candidats de Limousin Terre de gauche auront à cœur de ne pas se laisser gagner par la morosité ambiante du Front de gauche, en difficulté jusque dans ses fiefs franciliens, et devraient d’ores et déjà se reconcentrer en vue de scrutins sans doute plus favorables à leur formation : municipales et régionales. Si le contexte national ne leur est pas trop défavorable non plus !

6. Le FN loin derrière mais assez haut
Pour un scrutin où l’ancrage politique et la visibilité du candidat comptent, le FN, habitué à lancer des candidats fantômes ou mystérieux dans les régions où il n’a pas l’habitude d’obtenir des succès, aurait pu faire pire. Certes donc, il est loin des qualifications au second tour, alors que les commentaires il y a quelques semaines avaient placé deux des six circonscriptions limousines sur la liste des triangulaires envisageables. Mais il renaît : ainsi, en Haute-Vienne (1e), où le parti de Marine Le Pen progresse et prospère le plus, Nicole Serre multiplie par six le résultat de Magalie Servant. La jeune Catherine Laporte profite du terrain propice aux idées frontistes, en Basse Marche, qui avait déjà donné de bons résultats au FN aux cantonales et présidentielles. Elle approche par exemple 14 % à Bellac ou Bessines, mais surtout 27 % à Darnac, soit 5 fois plus qu’une certaine Nicole Daccord en 2007, partie cette année en Corrèze où elle a peu convaincu (moins de 7 %).

Assez nettement diminué en Creuse et dans la 1e circonscription de Corrèze, en dépit de résultats plus élevés qu’il y a cinq ans, le FN réalise aussi une petite percée dans le bassin de Brive (plus de 9 % pour Alain Balmisse). Il sera difficile de confirmer, à part si le parti fait le choix d’implanter localement et durablement ses représentants, dans la lignée de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais. Ce qu’il s’est largement refusé à faire depuis ses débuts, excepté dans le sud-est, en raison des fluctuations de ses scores. Le sort des qualifiés pour le second tour en France aura une grande influence sur l’avenir du parti, en France et en Limousin.

7. Les écologistes peinent mais font mieux qu’en 2007
Le contexte présidentiel a aidé les candidats écologistes à signer de meilleurs scores qu’en 2007, toutefois assez bas compte tenu de l’absence d’accord avec le PS en Limousin, et du désamour historique entre électeurs limousins et parti écologiste. Petit paradoxe de la région : de multiples problématiques abordées par les candidats EELV sont au cœur de l’actualité locale (agriculture biologique, protection de l’environnement et pollution, transports), cause de débats souvent passionnés.

Mode de scrutin défavorable ? Faible portée des arguments dans un contexte de crise davantage formulée comme sociale et économique qu’écologique ? Sans doute, mais l’hégémonie socialiste ne semble surtout pas laisser de place aux autres formations de gauche. Le score assez encourageant des écologistes à l’échelle nationale, au-dessus des 5 %, masque le véritable résultat : de multiples dissidences – certes pas en Limousin – et surtout une moyenne tirée vers le haut par les candidatures unitaires PS-EELV portées par ces derniers. La faible influence du parti dans notre région, absent du Conseil municipal de Limoges, balancé au Conseil régional entre son opposition à la LGV et sa participation pleine et entière à la majorité, n’a peut-être pas aidé non plus. Ya-t-il un avenir pérenne pour un mouvement que l’on dit « thématique » ? Il y a apparemment encore du chemin à faire, avant que chacun se persuade que l’écologie n’est pas un thème mais bien la transversalité même. Mais ce jour-là, s’il arrive, le parti écologiste perdra peut-être un peu de sa raison d’être.

8. Renouvellement : à suivre…
En passant de 9 à 6 députés, le Limousin voit réduites les marges de manœuvre en faveur d’un renouvellement politique et personnel. Ou les rend plus exigeantes ? Régulièrement réaffirmé, notamment en Haute-Vienne où Alain Rodet, déjà emballé par une réélection à la mairie (il va donc falloir choisir, on l’a déjà dit un peu plus haut et un peu plus tôt), devrait rempiler pour la 8e fois consécutive, ce changement générationnel s’opère en général presque à chaque scrutin (Marie-Françoise Pérol-Dumont en 1997, Monique Boulestin en 2007, Sophie Dessus en 2012). Mais changement de génération ne rime pas forcément avec changement de mouvement. Et 30 ans après son arrivée à l’Assemblée, Alain Rodet semble toujours dominer la vie politique régionale, sinon le socialisme limousin. Loin de moi l’idée de m’abandonner au jeunisme et de dénigrer la portée de l’expérience. Mais ce sujet devra bien être abordé un jour ou l’autre.

9. Même en Limousin, on a peu voté !
C’est enfin à la fois la déception et la surprise de ce scrutin. Si l’abstention est record à l’échelle nationale, la démobilisation a également touché le Limousin, et surtout la Haute-Vienne (37 à 38 %), pourtant habituellement bien mobilisée. Les électeurs corréziens se sont assez bien déplacés dans les bureaux de vote, avec environ 2/3 de participation. La faiblesse des enjeux dans le département haut-viennois, au moins dans les 1e et 2e circonscription, où la question était surtout pour beaucoup celle de la tenue d’un second tour ou non, a peut-être œuvré en faveur du désintérêt civique. Mais avec cela, c’est tout le scrutin, qui demeure pilier de notre démocratie semi-présidentielle certes, mais avant tout parlementaire, qui s’en trouve affaibli, voire légèrement décrédibilisé. Il serait bon de se poser les bonnes questions : le calendrier électoral ne favorise-t-il pas cette situation ?

Et maintenant, espérons que le triomphalisme, les psychodrames, les provocations absurdes et les débats stériles ne viendront pas nuire à cette courte campagne de second tour en Limousin. Votez et faites voter dimanche prochain !

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> D’où viennent nos ministres ?

7062012

> D'où viennent nos ministres ? dans Découverte B-Gvt-300x33

On l’a dit, le gouvernement Ayrault serait pertinent par son choix assumé et inédit de la parité, par son choix de la diversité des origines, et des représentants des divers courants du PS, notamment. Et en ce qui concerne les origines géographiques ?

Certes, un gouvernement est au service de la France et de tous les Français sans distinction, et un ministre est par conséquent ministre de toute la France et non de sa seule circonscription ou de son département. Il n’empêche, un gouvernement est souvent considéré comme cohérent quand il associe des ministres qui représentent bien l’ensemble des territoires français. Et je me suis demandé si le gouvernement Ayrault répondait bien à cet impératif tacite et officieux.

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Carte-Ministres-Gvt-Ayrault dans Insolite

Carte-Ministres-Gvts-Fillon dans Législatives 2012

Il va sans dire que l’on a connu gouvernement plus représentatif des départements : 12 des 17 ministres de plein exercice* viennent de la moitié nord du pays (contre 2 ultramarins, V. Lurel et Ch. Taubira, et trois rhônalpins, N. Vallaud-Belkacem, V. Peillon et G. Fioraso). Et sur ces 12 ministres « nordiques », 10 proviennent du quart nord-ouest de la France ou d’Île-de-France. Un gouvernement très occidental, donc, d’autant plus que 15 des 16 ministres délégués sont originaires de l’ouest et d’Île-de-France (seule Marie-Arlette Carlotti, de Marseille, est issue de la moitié est). N’en dégageons évidemment aucun jugement, mais les différents gouvernements Fillon étaient légèrement plus pertinents d’un point de vue géographique (même si des départements très peuplés comme la Seine-Saint-Denis ou les Bouches-du-Rhône ne fournissaient aucun représentant…). D’ailleurs, en terme de géographie sociale, le gouvernement Ayrault s’efforce de compenser le déficit de ministres de l’Est parisien du gouvernement précédent : aucun ministre des Hauts-de-Seine ou des Yvelines, mais des élus de quartiers plus populaires (Montreuil pour Fleur Pellerin, Evry pour Manuel Valls, Palaiseau pour François Lamy, Brétigny-sur-Orge pour Benoît Hamon, le XXe arrondissement pour George-Pau Langevin et Yamina Benguigui, Villeneuve-Saint-Georges pour Cécile Duflot).

Ministres-petite-couronne-IDF dans Politique & Actualité

En dressant un bilan de tous les gouvernements de la Ve République, on remarque une relative homogénéité, même si le quart sud-ouest semble avoir moins donné de ministres que les autres régions. Les deux seuls départements à n’avoir d’ailleurs jamais fourni de membres de gouvernement sont l’Ariège et les Pyrénées-Orientales (en plus de la Martinique et de Mayotte). A noter que je n’ai relevé que les personnalités ayant eu une implantation « citoyenne » et électorale antérieure ou contemporaine. Ainsi, Bernard Kouchner, né à Avignon, 7 fois nommé, n’a jamais été élu sur un territoire, et par conséquent, il n’est pas présent sur cette carte. Renaud Dutreil, né en Savoie, a été élu de l’Aisne jusqu’en 2007, mais s’est implanté dans la Marne quand il est devenu ministre. Ainsi, il est inscrit comme ministre de ce département.

Carte-Ministres-Ve-Rep dans Politique nationale

Paris, avec 47 ministres, détient le record, devant les Hauts-de-Seine (19), le Nord (18) et les Yvelines (14). Si le ratio ministres/population départementale semble relativement respecté, on relève quelques « incohérences », des surreprésentations (Pyrénées-Atlantiques), des sous-représentations (Var)…

Le Limousin est assez mal placé. Outre 2 présidents, la Corrèze a donné 4 ministres (Raymond-Max Aubert, René Teulade, Edmond Michelet et… Jacques Chirac), la Creuse (André Chandernagor) et la Haute-Vienne (Marcel Rigout) un chacun.

Je compléterai mon propos avec un focus sur les ministres limousins, en fonction de mon emploi du temps, si possible la semaine prochaine. Sans oublier une reprécision du présent article, une fois le remaniement post-électoral effectué.

* sans compter Jean-Marc Ayrault, de Loire-Atlantique.




> Grand chelem pour le PS limousin ?

1062012

> Grand chelem pour le PS limousin ? dans Actualité locale belections

Hollande-Dessus-300x150 dans HollandeQuels enjeux pour ces élections législatives en Limousin ? A priori, localement, il y en a peu. Le redécoupage opéré par la majorité sortante en 2009 laisse peu d’espoirs à la nouvelle opposition, de surcroît dans une région ancrée à gauche, où la droite est souvent divisée.

Ainsi, les quatre circonscriptions limousines les plus favorables à la droite jusqu’alors (la 2e de Creuse, les 2e et 3e de Corrèze, et la 1e de Haute-Vienne), ont été redécoupées (cf. carte ci-après), et avec elles, les chances de l’UMP.
→ en effet, en dépit de sa bonne implantation, Jean Auclair est menacé en Creuse (61 % pour François Hollande le 6 mai), qui ne comprend plus qu’une circonscription. Il devra faire jouer son image d’élu local plus que de membre de parti pour inquiéter Michel Vergnier, le député-maire PS de Guéret.
→ en Corrèze, la « Chiraquie » déjà remplacée par la « Hollandie » (d’aucuns diront que les deux se superposent géographiquement, et pas seulement…), l’enjeu sera de taille pour Michel Paillassou dans la 1e circonscription. Le maire UMP d’Egletons doit convaincre les électeurs d’une nouvelle entité allant d’Uzerche (dont Sophie Dessus, candidate socialiste, est maire) à Eygurande, en passant par Tulle et Argentat. Où seules 7 des 179 communes ont placé Nicolas Sarkozy en tête au second tour de la présidentielle. Pas sûr que la proximité du candidat suffise à faire pencher la balance dans le fief même du nouveau chef de l’Etat. La 2e circonscription, elle, s’est enrichie de deux cantons de l’ancienne circonscription de Jean-Pierre Dupont, mais surtout 3 cantons de celle de François Hollande. De plus, depuis 2007, Brive et le conseil général ont basculé à gauche. Ce sera donc compliqué pour Pascal Coste, face à Philippe Nauche.
→ enfin, en Haute-Vienne, la concentration des quartiers favorables à un vote conservateur dans une seule circonscription n’est plus : les cantons urbains de Limoges-Centre, Limoges-Couzeix et Limoges-Emailleurs, dont les conseillers généraux sont de droite, autrefois compris dans la circonscription gagnée par Monique Boulestin sur Alain Marsaud en 2007, ont été dispatchés entre les trois nouvelles circonscriptions. De fait, l’hypothèse d’une défaite de la gauche en semble bien amoindrie. Alain Rodet et Daniel Boisserie sont plus que jamais favoris.

Vergnier-Cressat-300x169 dans InternetSi victoire de la droite il y a, ce ne sera probablement pas par faiblesse de la gauche. Car si la victoire de François Hollande, certes assez étroite, à l’élection présidentielle, réduirait d’autant plus les espoirs de l’UMP et de ses alliés, il faudra observer la 3e circonscription de la Haute-Vienne. Elle voit s’affronter deux personnalités se réclamant de la majorité présidentielle, Catherine Beaubatie, officiellement investie par les militants PS, et Monique Boulestin, députée sortante de l’ancienne circonscription de Limoges, qui peut se targuer d’avoir obtenu le soutien de Robert Savy et du Pari radical de gauche, et qui brigue donc les suffrages des électeurs en dissidente. Le radical Jean-Marc Gabouty, leader de l’opposition au Conseil général de Haute-Vienne, qui a obtenu le soutien de l’UMP et qui bénéficie d’une image assez favorable, ne cachait pas sa satisfaction de voir la gauche se diviser dans une circonscription où la droite a pu obtenir des résultats moins mauvais qu’ailleurs en Limousin (le nord de la Haute-Vienne demeurant un « vivier » notoire de voix de droite). Les voix n’appartiennent cependant à personne, et surtout, à aucun parti, et il faudra également faire avec l’éventualité d’un maintien de la candidate du FN, Catherine Laporte. Rappelons que Verneuil-Moustiers, Jouac et Saint-Martin-le-Mault avaient placé Marine Le Pen en tête au soir du 22 avril dernier. Les candidats de Limousin Terre de gauche ont également bon espoir de faire des scores à deux chiffres, et pourquoi pas, d’approcher le candidat socialiste. Daniel Clérembaux, candidat NPA sur la 3e de Haute-Vienne, espère lui aussi profiter du psychodrame socialiste. Nous en reparlerons très bientôt.

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(pour visionner au mieux la carte, cliquez droit, puis « afficher l’image »)

Au petit jeu des pronostics, Le Monde fait fort. Le site du quotidien national propose depuis l’automne une « carte des circonscriptions qui pourraient basculer à gauche ou à droite ». Sans réelle surprise, les 6 circonscriptions limousines paraissent acquises à la gauche. Le Limousin donnera-t-il une majorité au changement* ? Réponse le 17 juin !

* cf. slogan de campagne du PS.

Photos : Sophie Dessus est largement favorite pour succéder à François Hollande (AFP PHOTO JEAN PIERRE MULLER) ; Michel Vergnier, sortant PS, affronte en Creuse Jean Auclair, sortant UMP et maire de Cressat (Mathieu Tijeras, Le Populaire du centre).







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