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> La démarche citoyenne d’Un village français

17022012

> La démarche citoyenne d'Un village français dans Actualité locale blim

unvillagefrancaiss3 dans CultureJ’étais invité hier soir, en tant qu’élu du Conseil régional des jeunes, à assister dans les locaux de France 3 Limousin, à un point presse en présence du président de région, Jean-Paul Denanot, et d’une partie de l’équipe de la série télévisée Un village français. Ce programme soutenu par France 3 et la Région Limousin, en grande partie tournée depuis quatre saisons dans notre région, retrace la vie des habitants d’une petite sous-préfecture du Jura, Villeneuve, à travers les multiples événements qui ont émaillé la Seconde guerre mondiale et l’Occupation en France.

Cette présence était au moins l’occasion de prouver l’intérêt double que les jeunes portent à ce tournage d’une série de qualité, dont l’audience ne semble pas se démentir. D’une part, il s’agissait d’exprimer le vif intérêt que nous portons à cette période de l’histoire, dont la résonance est particulière dans notre région, et qui se traduit notamment par les travaux d’une des commissions du Conseil régional des jeunes autour du Concours national de la résistance et de la déportation. C’était aussi évidemment la volonté d’exprimer la satisfaction de voir que le Limousin est une région qui attire les tournages, d’autant plus depuis la création du pôle Cinéma. Preuve d’un dynamisme certain et d’une volonté de participer à cette démarche particulière mais nécessaire.

En effet, lors de la projection en avant-première des deux premiers épisodes de la quatrième saison (diffusée au printemps à la télévision), au cinéma Grand Ecran Ester, Robin Renucci, l’acteur qui incarne le maire de la ville, et plus globalement l’ensemble des personnes présentes et représentant l’équipe de tournage, n’ont eu de cesse de réaffirmer le lien social qu’ils souhaitaient établir dans la réalisation de cette série à la télévision, média d’excellence dans la relation particulière au public, et dont la capacité d’innovation et d’excellence devrait être plus encore soutenue. Et d’en faire une démarche citoyenne qui permette à chacun de comprendre certaines réalités actuelles, à tisser des échanges entre la population des villages de tournage et des figurants et les équipes, et sans tomber dans la comparaison excessive, de saisir à quel point le modèle de solidarité qui avait été mis en place en France à l’issue de ce traumatisme national, devait à tout point être soutenu et défendu en ces temps difficiles que nous traversons. Des propos de résistance, somme toute.




> Le nouveau musée de la Résistance : un outil au service de la mémoire, de la ville et de l’avenir

12022012

> Le nouveau musée de la Résistance : un outil au service de la mémoire, de la ville et de l'avenir dans Actualité locale blim

Mus%C3%A9e-R%C3%A9sistance-300x199 dans Aménagement du territoireTrois musées, trois vitrines de la culture et de l’histoire régionales. Un peu plus d’un an après la réouverture du musée des Beaux-Arts de Limoges (BAL, ex-Evêché), et quelques mois avant le retour du public dans un musée Adrien-Dubouché agrandi et modernisé, la fin des travaux du tout nouveau musée de la Résistance de Limoges est l’occasion de saluer un travail de qualité*.

Cet espace muséographique entièrement repensé, dans des locaux préexistants et rénovés, à la valeur architecturale et patrimoniale manifestes, met en exergue une volonté de sensibiliser l’ensemble des publics au devoir de mémoire en tant qu’exercice même de citoyenneté. Il fait aussi de l’histoire un outil au service de la construction personnelle, de la connaissance et de la compréhension de son environnement et des réalités présentes, par la mise en évidence de ce fragment d’histoire douloureux mais fondateur pour le Limousin et ses habitants.

Intégrer ce musée à l’activité de tout le quartier, potentiellement animé avec ses bars, ses sites touristiques et l’attrait de son bâti et de son environnement paysager, est à mon sens un pari à relever. Pas pour le simple plaisir d’embellir un quartier au patrimoine riche et valorisable, dont la volonté politique de réaménagement actuel est à saluer (fermeture à la circulation de la rue de la Cathédrale notamment) quoique parfois discutable (désertion de la place au pavement chinois par les piétons). Mais aussi et surtout, en tant qu’enjeu aux implications transversales (dimension économique, touristique, culturelle, résidentielle, etc.), pour que la vie, la population, puisse réinvestir cet espace du centre urbain et en faire une vitrine du dynamisme et de l’ambition pour la ville de demain.

* Gros bémol toutefois, quoiqu’indépendant de la qualité de l’exposition permanente : présenter dans un espace au service de l’éducation et de la découverte, des livres dont 90 % des pages ont été coupées, par crainte supposée du vol, n’est-ce pas une patente fausse bonne idée ?

(c) Photo : ville de Limoges







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