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> Revirement du recteur : soulagement mais vigilance et mobilisation de mise

21012012

> Revirement du recteur : soulagement mais vigilance et mobilisation de mise dans Actualité locale bjeunesse2

mon-recteur-a-du-coeur-300x167 dans JeunesseLa récente décision par le recteur de l’académie de supprimer des filières, voire des établissements entiers, au lycée des métiers du bâtiment de Felletin, au lycée Bernard Palissy de Saint-Léonard, à l’EREA de Meymac, dans les lycées de Brive et de la Souterraine, au Mas Jambost, et ailleurs encore, avait légitimement suscité une levée de bouclier et une onde de protestations sans précédent, à la hauteur du préjudice envisagé et de l’ampleur sans doute inégalée de cette opération de mise à mal de l’éducation*. Le comité technique académique s’est donc réuni une seconde fois, et a décidé de revenir sur sa décision, sans doute soucieux de réinstaurer une part de bon sens, en lieu et place de la supposée logique comptable, que l’on pourra juger inopportune, en particulier quand cela concerne l’avenir et la formation même des nouvelles générations de toute la région.

Il s’agit donc d’une première victoire pour les élèves (qui effectueront « normalement » leur rentrée 2012 – du moins celle-là), leurs familles et les personnels des établissements concernés, qui auront toutefois à cœur de continuer à défendre, aux côtés de tous ceux qui ne partagent pas les modalités de la politique éducative des autorités en place, une autre vision de l’éducation qui n’érige pas les suppressions de RASED et des postes d’enseignants en modèle d’opération. Et qui que de variables d’ajustement ou slogans électoralistes, devrait faire en sorte que l’éducation soit réellement le ciment de la cohésion et du progrès social.

Il en va de l’avenir et du dynamisme de la région, mais aussi de sa population, de sa capacité à innover, porter le progrès et la justice. En dépit de l’annonce heureuse de ce vendredi, il s’agira de rester vigilant et mobilisé (ces décisions s’ajoutent au maintien inacceptable des suppressions de poste, et ne sont valables que pour la rentrée 2012, assorties de multiples conditions qui ne viendront pas effacer l’amertume et la démarche rectorale)… et ne pas se tromper de bulletin les 22 avril et 6 mai prochains.

* Sans nul doute teintée d’une dimension politique, d’aucuns faisant allusion au fait que M. Bertsch, le recteur, est aussi adjoint au maire UMP d’une ville de région parisienne…

Photo : (c) Le Populaire du centre




> Jeunes musiciens et danseurs du Limousin, le festival Vachement jeune est fait pour vous !

19012012

> Jeunes musiciens et danseurs du Limousin, le festival Vachement jeune est fait pour vous ! dans Actualité locale bculture

vachement-jeune-200x300 dans CultureIMPORTANT (et parlez-en autour de vous) : Vous faites partie d’un groupe de musique ou de danse, dont la majorité des membres a entre 15 et 22 ans et réside ou étudie en Limousin ? Le festival Vachement jeune est fait pour vous ! Organisé par le Conseil régional et le Conseil régional des jeunes du Limousin, il permet aux jeunes artistes de se produire sur scène dans les meilleures conditions (accompagnement par des professionnels), à Limoges, Tulle et La Souterraine au printemps. Les sélections pour cette 4e éditions sont ouvertes jusqu’au 10 février : envoyez donc vos démos audio ou vidéo ! Plus d’infos en suivant ce lien ! ;)

 




> Alain Rodet : « 2014 ? Une échéance qui m’intéresse »

17012012

> Alain Rodet : « 2014 ? Une échéance qui m'intéresse » dans Actualité locale blim

Alain Rodet, interrogé par Le Populaire du centre, le 16 janvier 2012A trois mois du premier tour de la présidentielle, Alain Rodet s’exprimait sur la situation politique nationale, balayant notamment de supposées velléités ministérielles, mais revenait surtout largement sur le contexte local et sur sa programmée succession… à lui-même. La campagne de 2014 semble (déjà) lancée.

« Je pourrais difficilement résister à l’affectueuse pression de mes amis ». Dans l’entretien exclusivement accordé à et publié par Le Populaire du Centre ce matin, Alain Rodet, par son annonce, n’a pas voulu laisser retomber le soufflé politique limougeaud, quelques semaines après le fracassant psychodrame laissant Catherine Beaubatie ravir à Monique Boulestin les prétentions sur la troisième circonscription du département. Le député-maire en place depuis presque 22 ans maintenant, envisage donc de prolonger son bail place Léon Betoulle, pour 6 ans encore. Et à ceux, sûrement plus nombreux encore qu’en 2008, qui commenceraient à l’accuser de vouloir, tels Louis Longequeue (maire durant 34 années) ou même Léon Betoulle (38 années cumulées), s’enraciner sur un trône indéfectiblement préservé par la gauche depuis un siècle, il met en avant sa volonté de rajeunir constamment ses équipes. Suffisant ?

Quoi qu’il en soit, voilà une déclaration qui vient chambouler les pronostics. En effet, depuis l’an dernier, et plus encore depuis décembre, les spéculations allaient bon train dans l’attente des élections de juin, une réelection du maire de Limoges au Palais Bourbon devant supposer l’abandon d’un des deux mandats, cumul des mandats imposé par le PS (vis-à-vis duquel l’intéressé avait exprimé son scepticisme) oblige. Il a fallu prendre acte de la démission de Monique Boulestin, qu’Alain Rodet dit regretter mais comprendre. Son remplacement au poste de premier adjoint par Bernard Vareille, jusqu’alors 3e adjoint notamment en charge de l’urbanisme et du tourisme, par ailleurs président honoraire de l’Université, était attendu. Comme l’est presque autant l’accession de ce dernier à la mairie, son statut de dauphin officiel, petit secret de polichinelle, étant d’autant plus évident depuis le départ de Mme Boulestin. Un statut qui toutefois ne saurait donc trouver la concrétisation qu’en 2020, date de fin de l’hypothétique cinquième mandat d’Alain Rodet, qui, on peut le penser (il sera âgé de 76 ans), sera « forcé » de laisser l’hôtel de ville à cette génération dont il loue la formation « à la meilleure des écoles… celle du terrain ». Des propos qui en tout cas, rappellent bien les arguments de M. Rodet quant au même cumul des mandats (« un député hors sol passe à côté de tous les sujets »). Mais qui ne devraient pas faire taire les critiques.

Il va sans dire qu’une fois les échéances du printemps et l’effervescence présidentielle passées, devraient s’intensifier les discussions et tergiversations quant aux hypothétiques listes en présence en 2014, dans ce contexte particulier de reconfiguration des forces et alliances de la gauche locale, des doutes et flottements de la droite communale, et de cette « rupture dans la continuité » avancée par le candidat-maire. Plus tôt que ce qu’on pouvait imaginer, Alain Rodet a bien lancé la campagne.

A. Rodet revient aussi sur les dossiers municipaux ou communautaires (entrée de Couzeix dans l’agglo, activité commerciale en centre-ville, projet d’agrandissement du stade de Beaublanc, LGV, …) et nationaux (premier tour de la présidentielle, sondages, Grand Paris, AAA, …), dans cette interview dans le numéro d’aujourd’hui du journal.




> Réaménagement Marceau : tour de lancement UMP pour 2014 ?

10012012

> Réaménagement Marceau : tour de lancement UMP pour 2014 ? dans Actualité locale bamnagement

Marceau-Tour-de-lEurope dans Aménagement du territoire

Photomontage : une « tour de l’Europe » à Limoges ?

Un mini-building de 40 mètres de haut rivalisant avec le campanile de la gare dans le paysage limougeaud. Est-ce le projet que le groupe UMP-NC du conseil municipal de Limoges veut proposer, pour le site de l’ancienne caserne Marceau ? En partie, mais je le reconnais sans difficulté, cet humble et maladroit photomontage n’est pas objectivement le reflet des propositions de l’opposition municipale, tant par les dimensions que par l’esthétique (du moins estimons-le).

En suggérant – entre autres – à la fin de l’automne la création de logements de bon standing, l’ouverture d’un musée de l’Armée et surtout la construction d’une tour à toit tournant panoramique sur le modèle des 100 mètres de la tour de l’Europe de Mulhouse, abritant un hôtel 5 étoiles, les élus ont sans aucun doute voulu frapper et marquer. Et certainement se placer en opposition à une majorité municipale qui a jusque ici privilégié les grandes installations communautaires à destination du grand public : Zénith, centre aquatique, projet du nouveau stade de Beaublanc, au passage critiqué par M. Geutier par l’ambition surréaliste qu’il représenterait. Aux mêmes accusation en retour, il répond anticipation. Mais l’arrivée d’une telle annonce, c’est peut-être aussi une manière d’entrer pleinement dans la concertation autour de l’aménagement de ce site qui serait pleinement associé au dynamisme engendré par l’arrivée de la grande vitesse à la gare des Bénédictins. Un sujet transversal, un sujet politique.

Camille Geutier et ses amis envisageraient aussi dans leur ébauche de projet, la réalisation d’un centre des Congrès… qui, il faut bien le dire, a pu faire défaut à Limoges, 140 000 habitants, promue « ville de congrès » sur les panneaux promotionnels de la municipalité aux entrées de la commune, mais qui n’a pour palais que la vaste halle des expositions, boulevard Robert Schuman. A plusieurs reprises, déjà, ce petit serpent de mer avait surgi dans l’actualité locale (notamment autour de l’hypothétique venue d’un congrès du PS en 2008, finalement tenu à Reims). Mais la proximité du Zénith, qui accueille nombre d’évènements en plus des concerts auquel il est dévolu, semble avoir enterré au moins provisoirement l’éventualité d’une telle création. Gageons toutefois que la prochaine campagne municipale apportera son lot de propositions phares.

Car en rendant publiques leurs idées pour le site convoité de la caserne, vaste terrain déserté de ses militaires, réforme de la carte judiciaire oblige, les élus de la droite locale tentent sans nul doute d’avancer leurs premiers pions, alors que la pré-campagne de 2014 pointe le bout de son nez*, s’annonçant mouvementée, et que l’équipe Rodet aura à cœur d’évacuer toute ambiance délétère de fin de règne en présentant elle aussi son projet pour la caserne Marceau…

* Le sujet devrait être évoqué dès juin prochain : en cas de réélection à l’Assemblée nationale d’Alain Rodet, député-maire, celui-ci devra abandonner l’un de ces sièges pour se conformer au cumul des mandats choisi par le PS. Et ce, quel que soit le résultat de François Hollande au printemps. En cas de démission de la mairie, le candidat de la gauche pour 2014 serait dès lors probablement connu.







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