> Petite pause

31052010

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Mes révisions actuelles pour le bac ne me permettant pas d’alimenter au mieux et au plus régulier mon blog, je vous annonce donc que je ne posterai pas (sauf évènement le demandant) d’ici à fin juin-début juillet.

Bonne semaine à tous, et à très bientôt ;)




> Appel aux visiteurs

15052010

appelphotosgare.pngEtant actif sur Wikipédia, je travaille cette année à la rédaction de l’article sur la gare de Limoges-Bénédictins, que j’aimerais porter au label « Article de qualité », label récompensant les meilleurs articles sur Wikipédia. Cependant, je ne possède pas de photos de la gare sur tous les points qui me semblent importants, en particulier l’incendie de 1998. C’est pour cela que je demande aux visiteurs de mon blog, en majorité limougeauds, de bien vouloir me faire savoir si par hasard ils acceptaient de m’envoyer un ou plusieurs clichés numérisés sur cet incendie.

L’intégration sur Wikipédia de clichés dont ont n’est pas l’auteur-même s’avérant un peu complexe, je répondrai et expliquerai par mail la procédure que je ferai suivre auxdites photos, si photo il y a.

Si vous êtes volontaires, veuillez me contacter par mail : lucasdestrem[at]orange.fr

Merci d’avance à tous !




> Limoges/Limòtges bientôt bilingue ?

13052010

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limogesbilingue.pngNon, non il ne s’agit pas de l’imposition d’un bilinguisme français-anglais dans toutes les réunions du conseil municipal ! Mais simplement de l’arrivée de panneaux en occitan aux entrées de la ville, comme cela se fait déjà dans de nombreuses communes d’Occitanie, notamment dans la région. Cette mesure est en tout cas réclamée depuis de nombreuses années par les fervents défenseurs de la langue et de la culture occitanes, mais aussi réaffirmée à chaque élection par divers partis, au premier rang desquels figurent Les Verts.

Alors que les collectivités limousines montrent globalement et matériellement un peu moins leur attachement à la mise en valeur de l’occitan dans la signalisation (malgré je le répète de plus en plus de communes adoptant des panneaux bilingues, comme autour de Saint-Junien, en Charente Limousine ou sur le plateau de Millevaches), de plus en plus de villes et de départements du sud de la France, à l’instar des Basques, des Corses ou des Bretons, choisissent de valoriser ce patrimoine culturel commun. Dernier en date, l’Aveyron, qui aurait choisi de consacrer une part de son budget 2010 à l’installation d’une signalisation bilingue français-occitan, et qui rejoindrait pêle-même la Toulouse, Nice, la Lozère, … qui ont tous pris diverses initiatives dans ce sens.

panneaubilingue.bmpEn Limousin, et plus précisément en Haute-Vienne, il faut bien le dire, peu de communes présentent des panneaux bilingues. La communauté de communes Vienne-Glane à il y a quelques années pris cette initiative ; ainsi, Javerdac, Sent Vertunian ou Orador de Glana souhaitent la benvenguda aux automobilistes. D’autres localités possèdent elles aussi des panneaux de ce type (Saint-Yrieix-la-Perche, Aixe-sur-Vienne, Châlus, …). Enfin, d’autres encore, mais beaucoup plus rares, ont placé la traduction occitane de leur noms de rues, comme Bersac-sur-Rivalier, chose qui en Limousin paraît marginale alors que la ville de Toulouse en possède depuis longtemps.

Dans la région, le renouveau du militantisme culturel et linguistique occitan est réel. Et s’est donc approprié ce combat pacifique, à la suite de l’Institut d’Etudes Occitanes. Un groupe Facebook a été créé. Le collectif Arri!, créé en 2008 à Limoges, est composé de jeunes de la région attachés à la défense de ce patrimoine séculaire qui par exemple, il est vrai, est susceptible de diversifier l’offre touristique de la région, et de faire connaître au mieux l’histoire d’une ville autant occitane que Toulouse, Marseille ou Montpellier. L’automne dernier, Arri! a lancé une campagne pour l’installation de panneaux bilingues aux entrées de Limoges. Et la dernière Lettre du Limousin du Conseil Régional devrait les satisfaire, puisque selon le texte, la Ville de Limoges s’apprêterait à placer lesdits panneaux. Une reconnaissance. Mais on peut penser que ce n’est qu’un début.

Liens :
- La campagne de l’IEO (Institut d’Etudes Occitanes)
- Le site d’Arri!




> Le nouveau site de Limoges bientôt en ligne

12052010

Après le Conseil régional l’an dernier, c’est au tour de la ville de Limoges de changer son site web, qui il est vrai a nécessairement besoin d’un renouvellement. Pour l’instant, pas de date de mise en ligne, mais seulement cet énigmatique billet de la municipalité :

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> Liberté de la presse : la France de moins en moins bien classée

3052010

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ockrent.jpg« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme ». Cette phrase lapidaire mais limpide est extraite de l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. En cette journée internationale pour la liberté de la presse, force est de constater que partout et régulièrement, les atteintes à ce droit, et même ce devoir, sont toujours légion.

La France est le premier pays européen en terme de perquisitions dans les rédactions et d’arrestations de journalistes. Comme l’explique Henri Pigeat, ancien président de l’AFP, la France continue à préserver fortement le sens de la collectivité, ce qui explique que la liberté de la presse soit si surveillée, et que le journaliste soit soupçonné de partialité. En présence d’un journalisme dit « passif », il paraitrait donc logique que les libertés soient moindres ; une situation qui est différente dans les pays anglo-saxons, par exemple, où l’exigence critique est toute autre.

43e dans le classement 2009 des pays selon le respect de la liberté de la presse, la France se place ainsi au 22e rang des pays de l’Union Européenne (notons que 7 des 10 premières places du classement mondial sont occupées par des pays de l’UE). Loin, très loin derrière les pays nordiques, mais tlramasarkozyft.pngloin aussi derrière les Etats-Unis, le Ghana, la Jamaïque ou la Namibie, notre république côtoie désormais l’Espagne, 44e, minée par l’influence persistante de l’ETA, mais n’est plus très loin devant l’Italie berlusconnienne, par ailleurs rongée par la mafia, placée en 49e position.

Notons que la France se plaçait 35e de ce classement en 2006. Nicolas Sarkozy a été élu président de la République en mai 2007. Mais peut-on vraiment attribuer à l’élection de Nicolas Sarkozy et l’avènement de l’ère des liaisons dangereuses entre pouvoir politique et puissance médiatique, la mauvaise image de notre pays en terme de liberté de la presse ? Les différentes affaires qui ont émaillé l’actualité depuis plus de deux ans et écorné encore davantage l’image du chef de l’Etat, sont autant de preuves irréfutables. Ce reportage tourné par la TSR (Télévisions suisse-romande) en est un autre exemple, montrant ô combien les médias étrangers peuvent porter un regard éclairant sur notre propre système.

Certes, en France, il y a peu de chances qu’on découvre une journaliste s’étant clairement prononcée en défaveur du président en place se voir assassinée au sortir de chez elle, comme c’est le cas en Russie. Certes, en France, les dirigeants des grandes chaînes ou de grands groupes audiovisuels ne sont pas encore ministres ou autres, comme on peut le voir de l’autre côté des Alpes, lorsque Berlusconi à la mainmise sur trois chaines de télé. Certes.

rsf2008.jpgMais cela ne fait pas de notre pays un non exemple. Sûrement pas. La désignation programmée du président de France Télévisions par l’Elysée-même, les décisions prises par le chef de l’Etat lui-même avant une quelconque consultation des instances dirigeantes des chaînes (cf. la suppression de la pub que Patrick de Carolis a apprise par la télé), les menaces de restrictions en tout genre, les menaces de licenciements, … tout laisse à penser que la France sarkozyste est moins amie avec ses médias qu’avant.

Plus globalement, les autorités de la patrie des droits de l’homme se devraient plus que jamais de bien relire les lignes de notre Déclaration de 1789, modèle de libertés et d’égalité. Et d’en appliquer les valeurs.

Photos : campagne de RSF en 2003 ; une de Télérama n°3145 ; campagne de RSF en 2008.

 




> Le syndrome de Vichy existe toujours, hélas…

1052010

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rousso.pngLa censure par une mairie française d’une lettre écrite par une ancienne déportée, Ida Grinspan, sous prétexte qu’elle stigmatise la profession des gendarmes, alors qu’une allusion était faite à leur responsabilité dans la déportation-même sous l’Occupation, paraît déjà dérangeante. Mais le fait que l’argument défendu ensuite par l’adjoint « chargé des affaires patriotiques » (dénomination déjà douteuse) soit une volonté d’en finir avec l’époque du « repentir« . « Nous en avons assez [...], c’est fini, on n’en parle plus« , assène l’élu, par ailleurs ancien gendarme…

Est-ce une preuve de la persistance chez certains du syndrome de Vichy, défini par l’historien Henri Rousso, comme l’habitude que les autorités et les spécialistes eux-mêmes avaient dans les années 60 ou 70, de fermer les yeux sur le passé vichyste au nom de la réconciliation nationale ? Voici ce que disait par exemple le président Georges Pompidou en 1962, à l’occasion de sa très controversée grâce de l’ancien milicien Paul Touvier :

« Le moment n’est-il pas venu de jeter le voile, d’oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas, s’entre-déchiraient et même s’entre-tuaient ?« 

En 2010, il apparaît effrayant, et même choquant, qu’un élu de l’Etat de la France, dont la responsabilité dans la déportation a été reconnue il y a 15 ans par le président Chirac, et dont le rôle dans l’attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain n’est pas à prouver, (alors que la gendarmerie elle-même a reconnu son rôle depuis 1992) puisse avoir 40 ans de retard dans sa vision de telles atrocités criminelles, encadrées par l’Etat français lui-même. Pour rappel, voici un extrait du discours prononcé par Jacques Chirac le 16 juillet 1995 :

« Oui,la folie criminelle de l’occupant a été, chacun le sait, secondée par des Français, secondée par l’Etat français. La France, patrie des Lumières, patrie des droits de l’homme, terre d’accueil, terre d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable« .

Image de prévisualisation YouTube

Les précisions et excuses apportées par le maire en personne sont bien la moindre des choses.

 







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