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> Triomphe pour ‘Séraphine’ aux Césars

28022009

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seraphine.jpgYolande Moreau a remporté le César de la meilleure actrice lors de la 34e Nuit des Césars du cinéma, hier, diffusée sur Canal+ en clair et présentée par Antoine de Caunes, qui avait pour l’occasion particulièrement bien préparé ses numéros. L’actrice belge est couronnée pour la deuxième fois, après son rôle dans Quand la mer monte, en 2005. Ce film racontant l’histoire de la peintre Séraphine de Senlis a raflé sept récompenses, dont celle du meilleur film.

Vincent Cassel a quant à lui remporté le César du meilleur acteur, pour son interprétation de Mesrine. Les deux volets ont aussi valu à Jean-François Rochet le César du meilleur réalisateur. Un conte de Noël, étrange oeuvre d’Arnaud Desplechin, n’a remporté qu’un seul prix, celui du meilleur acteur dans un second rôle, pour Jean-Paul Roussillon.
Dany Boon, qui avait annoncé boycotter la cérémonie en raison de l’unique nomination de Bienvenue chez les Ch’tis dans la catégorie meilleur scénario original (récompense d’ailleurs attribuée à Séraphine), a finalement participé à la soirée, en remettant le César du meilleur premier film à Philippe Claudel pour Il y a longtemps que je t’aime.

Le César du meilleur film étranger, remis par Monica Bellucci, a été remis à Valse avec Bachir, et les deux prix d’espoirs ont été remportés par deux acteurs du Premier jour du reste de ta vie.

Les élèves acteurs d’Entre les murs, récompensé par le prix de la meilleure adaptation, ont remis le César du meilleur décor.

En revanche, déceptions pour Paris, de Cédric Klapisch (5 nominations sans aucun succès) ou La Belle Personne (3 nominations vaines).

La cérémonie était aussi ponctuée par les interventions de Sean Penn, Emma Thompson et Dustin Hoffman, récompensé d’un César d’honneur, et par les délirants Florence Foresti, Julie Ferrier et Elie Semoun.

Le palmarès complet : [ici]




> Quand nos dirigeants parlent anglais…

20022009

La politique requiert un grand nombre de qualités, et de facultés. Et il semblerait que la maîtrise de la langue de la communication, l’anglais, ne soit pas une réalité pour tout le monde… Petit florilège d’hommes et femmes politiques français baragouinant la langue de Shakespeare. Avec notes, dans un registre léger.

Par ailleurs, je vous souhaite de bonnes vacances (pour ceux qui sont en vacances) et je vous retrouve dans une semaine.

On commence avec le chef du MoDem, François Bayrou, interrogé lors d’une conférence de presse durant la campagne présidentielle en 2007. Si l’ancien ministre de Juppé a le courage de s’exprimer devant une foule de journalistes et a le mérite de montrer ses faiblesses, on ne peut que remarquer ses maigres capacités…Allez, un petit 10 sur 20.
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Ca sent la phrase préparée, que le premier ministre François Fillon parvient à resortir tant bien que mal. Lui aussi  montre que l’anglais n’est pas son fort, et s’amuse de son accent français, encore plus fort que Bayrou, et s’excuse de ne pas mieux parler alors que sa femme est galloise. Il reste le premier ministre, et par conséquent n’est pas le premier à devoir s’exprimer dans les langues étrangères. Mais cela n’excuse rien ! 7 sur 20.

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On remonte le temps. Le franglais de Valéry Giscard d’Estaing sied parfaitement à son allure snob. Ce n’est même plus un accent français, mais bien un accent giscardien. Et des « r » plus durs que des « jotas » espagnoles. On relève l’effort lié à l’époque et à la longueur du discours. J’accorde 11 sur 20.

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Avec cet extrait, Ségolène Royal, dont on retient la mémorable intervention en espagnol lors de sa visite au Chili pour soutenir Michelle Bachelet, montre qu’elle est un peu meilleure en anglais. Ou moins pire, comme vous voudrez. Ca sent la fiche apprise par coeur, et le temps d’antenne rallongé au dernier moment. Je donne 11 sur 20.

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Nicolas Sarkozy prononce « invest » aussi bien que Ségolène Royal. Avec lui, l’image de l’apprentissage des langues en France touche le fond. Et on ne peut s’empêcher de trouver que son attitude est une circonstance aggravante. En plus il lit et il se sent plutôt pas trop mal… Accablant, mais assez comique ! Tout le monde peut comprendre en tout cas. 6 sur 20.

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Son prédécesseur, Jacques Chirac, nous avait habitué à mieux. C’est encore de l’anglais de base, un peu maladroit, mais c’est de l’impro totale, de l’anglais brut, qui plus est fixé par les caméras. Le contexte fait que ça reste impressionnant. Je pousse donc à 12 sur 20.

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Vous l’attendiez, le meilleur pour la fin. On ne le présente plus. On serait tenté de lui mettre deux notes : 3 sur 20 pour la langue, mais 16 pour le grand moment que cela représente pour la politique française.

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> Stéphane Guillon soigne DSK

17022009

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Le patron du FMI, invité de la matinale de France Inter aujourd’hui, doit être content du voyage. De passage en France, l’ancien ministre socialiste a du, juste avant son passage à l’antenne, essuyer la chronique caustique de Stéphane Guillon. Particulièrement acerbe ce matin, l’humoriste s’est pour l’occasion emparé de la récente affaire mettant en cause DSK et son éventuelle maîtresse qui aurait profité du poste de l’ancien député de Sarcelles. Une affaire pour laquelle il a été blanchi.

La blague n’a pas plu à DSK, qui, s’il a concédé le droit et même le « devoir » des humoristes de critiquer les personnalités, a déploré la « méchanceté » du commentaire. La direction de France Inter a présenté ses excuses, mais elle a rappelé qu’il ne s’agissait que d’ »une caricature, d’un papier humoristique, qu’il faut l’entendre et le vivre comme tel« .

Ci-dessous, la chronique de Stéphane Guillon et la réaction de Dominique Strauss-Kahn.

http://www.dailymotion.com/video/k5dSzuul0gC8fcXcPY

http://www.dailymotion.com/video/ktgx90h7s6IfTOXd0y




> Royal Limoges en redressement judiciaire

16022009

royallimoges.bmpL’entreprise Royal Limoges, la plus ancienne des entreprises porcelainières de la ville, fondée en 1797, a été placée par le tribunal de Commerce de Limoges en redressement judiciaire. Si l’activité doit se maintenir jusqu’au 8 avril, les 65 salariés sont dans l’incertitude pour ce qu’il adviendra après cette date.

Ce problème est lié à la forte baisse des commandes, en particulier en provenance des Etats-Unis.
Les temps sont durs pour le secteur industriel limougeaud. Rappelons que la cession de Madrange (1700 employés) a été confirmée la semaine dernière. Rachetée pour 52 millions d’euros par la Financière Turenne Lafayette, qui gère notamment Panzani et William Saurin, l’entreprise du « jambon star » attend les modalités de ce changement de propriétaire. Le siège social et les unités de production pourraient être transférés en région parisienne.

 

 




> Eau de Limoges : la polémique est lancée

13022009

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criirad.bmp« Le Limousin. La région la plus polluée de France par les déchets des mines d’uranium [...] Limoges a vécu sous la menace de la contamination« . Mercredi soir, France 3 diffusait Pièces à conviction, qui mettait en cause de nombreuses zones de France pour leur éventuelle radioactivité. Comme on pouvait s’y attendre, le Limousin n’a pas été oublié. Abordant entre autres le sujet de l’eau, l’émission mettait en cause un rapport accablant de la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité), apparemment jamais rendu public par la mairie de Limoges, qui mettait en évidence les « sérieux problèmes » apportés par les anciennes mines de la COGEMA aux réserves d’eau de Limoges.
Alain Rodet a démenti formellement ces accusations, déclarant que le reportage diffusé mercrediétait « ignoble« , et réaffirmant sa totale confiance en la qualité de l’eau de la ville.

Un rapport publié il y a quatre jours par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) critiquait déjà l’encadrement du traitement et de l’élimination des déchets découlant de l’exploitation minière de l’uranium en Limousin.

Le député-maire de Limoges n’a pas exclu le recours à la justice. La chaîne de télévision s’est d’ores et déjà félicité d’avoir « ouvert un débat national sur les déchets d’uranium en France« . Rappelons que la dernière mine d’uranium de France a été fermée en mai 2001 à Jouac, dans le nord de la Haute-Vienne.

L’affaire est donc à suivre de près, mais aussi à considérer avec précaution.

Les vidéos du reportage de France 3 et celle de l’interview d’Alain Rodet sont disponibles sur le blog de Tristan Bromet : [ici]




> Bienvenue chez les Limougeauds !

10022009

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trolley.bmpCette semaine se joue à l’espace Noriac une pièce de théâtre. Jusque là rien d’original. Sauf que le sujet de cette pièce de théâtre, c’est le Limougeaud. Le Limougeaud attendant son trolley, et discutant de choses et d’autres avec compatriotes ou étrangers. Cela promet d’êre croustillant…

La compagnie Asphodèle, remarquée pour sa pièce sur les évènements de 1905, donne 6 représentations (la première ce soir), chaque soir à 20h30 jusqu’à samedi, et dimanche à 17h.

Renseignements : 05 55 33 40 00
Tarifs : 7 et 10 €







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